Blaise Pascal

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Blaise Pascal

1623 – 1662

L’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant.

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(Blaise Pascal, Pensées)

Blaise Pascal, né le 19 juin 1623 à Clermont (devenue Clermont-Ferrand) en Auvergne et mort le 19 août 1662 à Paris, est un polymathe : mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français.

Biographie

Blaise Pascal (1623 - 1662)Blaise Pascal est un célèbre mathématicien (géomètre), physicien, théologien, mystique, philosophe, moraliste et polémiste français du XVIIe siècle. Il est né à Clermont-Ferrand en 1623. Il est le fils d’Étienne Pascal, magistrat et mathématicien amateur, et d’Antoinette Begon (1596-1626).

Il montre dès sa première enfance les plus étonnantes dispositions. Son père se charge lui-même du soin de son éducation, et vient dans ce but s’établir à Paris. Il réunit chez lui des savants, et le jeune Pascal, en les entendant, conçoit bientôt une vive passion pour les sciences. Comme son père, dans la crainte de le fatiguer, lui cache toute espèce de livres de mathématiques, il se met à les étudier par lui seul, et, sur la simple définition qu’il en avait entendue, il parvient à trouver de lui-même, à douze ans, les trente-deux premières propositions d’Euclide. Dès ce moment, on ne met plus d’obstacles à une vocation aussi manifeste, et Pascal marque chacun de ses pas par une nouvelle découverte.

Quelque talent pourtant qu’ait déployé Pascal dans les sciences exactes, c’est à la littérature qu’il doit sa plus grande renommée. À propos d’une censure que la Sorbonne, subissant l’influence des Jésuites, vient de faire d’un écrit d’Arnauld de Port-Royal, il publie en 1656 et 1657 les fameuses Lettres Provinciales (Lettres de Louis de Montalte à un Provincial de ses Amis), dans lesquelles il discute avec éloquence les questions théologiques qu’on débat alors, et combat la morale relâchée des Jésuites, tantôt avec une verve comique, tantôt avec une élévation de style inconnue jusque-là.

Condamné à Rome, le livre l’est également à Paris, où, de par un arrêt du Parlement, il est lacéré et brûlé en place publique par la main du bourreau. Pauvre et ridicule vengeance d’un parti qui trouve plus aisé de brûler que de répondre !

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Pascal laisse encore une série de Pensées, religieuses et philosophiques, remarquables par leur profondeur. Ces deux ouvrages ont suffi pour le placer au premier rang des écrivains. Le premier des deux est non seulement un beau livre, mais une belle action, car il fallait un bien grand courage moral à un jeune homme pauvre, malade, isolé, pour s’attaquer à la Compagnie la plus puissante qui existait, à celle qui dictait des ordres au grand Louis XIV, lui-même, et le forçait à les exécuter, à celle dont le pouvoir dominateur n’était bornée ni par les frontières ni par l’océan, à celle qui, n’ayant de chrétien que le nom de Jésus, était impitoyable dans ses représailles, comme ne le prouve que trop bien la destruction de Port-Royal.

En 1642, il conçoit la machine arithmétique (la « roue pascale ») pour aider son père dans son travail de comptabilité fiscale. Il conçoit également, en 1654, un triangle, appelé depuis « triangle de Pascal » utile à de nombreux calculs arithmétiques. Il travaille ensuite sur les probabilités à partir de deux problèmes de jeu et tenta de « géométriser le hasard », et sur l’infini mathématique et met au point la méthode d’induction en mathématique. Il est également à l’origine des méthodes combinatoires. Avec les Éléments de géométrie (1657), il inaugure la géométrie non-euclidienne. En 1658, il développe les méthodes infinitésimales et soumet un problème de cycloïde à un concours international de géomètres.

Pascal était toute sa vie d’une santé débile. Il passe la plus grande partie de sa vie dans les souffrances. Il est frappé en 1647 d’une espèce de paralysie qui lui ôte presque l’usage des jambes. En 1654, il faillit périr près du pont de Neuilly, les chevaux de sa voiture s’étant emportés ; depuis ce moment, il croit, dit-on, voir sans cesse un précipice à ses côtés. Il ne vit plus que dans la retraite, se livrant aux exercices de la piété la plus exaltée. On croit que cet ascétisme a contribué à avancer l’heure de sa mort, qui arrive en 1662. Il n’avait que trente-neuf ans.

Les pensées

Dès sa « conversion » au « Dieu d’Abraham » d’Isaac et de Jacob, en 1654 et, surtout, à partir d’un entretien avec son directeur spirituel M. de Sacy en 1655, Pascal entreprit de rédiger une Apologie de la religion chrétienne, dont des fragments épars nous sont connus sous le titre de Pensées. L’apologétique, genre littéraire chrétien traditionnel qui fait florès au Moyen Âge, est un discours de croyant ; elle se fonde sur la certitude de la vérité de la Révélation chrétienne – manifestée selon Pascal par les Évangiles, et confirmée, s’il en était besoin, par sa conversion et le miracle de la Sainte-Épine – et vise à convertir les « infidèles » ou les incroyants. Conformément à la tradition apologétique – représentée notamment pour le christianisme par Raymond Sebond et Raymond Lulle, pour le judaïsme par Judah Halevi (v. 1075-1141) dans son Livre du Kuzari – Pascal examine dans son Apologie les différentes religions (islam, judaïsme), l’absence de religion, et en conclut à la nécessité de la foi et de la conversion. L’apologétique de Pascal n’est pas destinée au peuple, mais aux lettrés et aux savants : Pascal y vise les « libertins », penseurs et moralistes érudits et savants sur lesquels la religion n’a plus de prise.

Pour les persuader, Pascal s’adapte à leur esprit par l’élégance, la vigueur et la subtilité de son argumentation. Examinant leur vie, il tente de montrer qu’elle n’est que fuite de Dieu, « divertissement » et que pour ne pas être condamné éternellement, l’Homme doit se recentrer sur Dieu : « Si vous mourez sans adorer le vrai principe, vous êtes perdu » (pensée n° 158 de l’édition Lafuma). C’est le sens de l’argument du pari (n° 418) qui mêle rhétorique apologétique, logique et probabilités, étudiées par Pascal notamment dans le jeu de la roulette, et oppose le caractère fini des plaisirs de la vie humaine à l’infinité de l’amour de Dieu : « Il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte et ce que vous jouez est fini. Il n’y a point à balancer, il faut tout donner » et, plus loin, « Quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti ? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable, etc. À la vérité vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices, mais n’en aurez-vous point d’autres ? ».

Examinant leur pensée, il combat également le scepticisme des libertins en critiquant l’orgueil de la Raison et en établissant que l’Homme ne peut se fier à son propre jugement, même sceptique. L’Homme est grand (parce qu’il est créé par Dieu) mais il est misérable (parce qu’il est pécheur) : il doit donc se tourner vers Dieu seul et lui « soumettre » sa raison. Cette pensée s’intègre dans le courant de ce que le philosophe et historien de la philosophie français Henri Gouhier (1898-1994) a appelé la pensée « anti-humaniste » du XVIIe siècle, réaction chrétienne contre la valorisation de l’Homme chère à la Renaissance et l’anthropocentrisme qui en découle : l’Homme n’est rien en face de l’immensité de Dieu.

Le Dieu de Pascal est un Dieu caché (Deus absconditus), un Dieu de jugement plus que d’amour, qui s’est manifesté en Jésus-Christ. La nature et les preuves logiques et métaphysiques de l’existence de Dieu (l’argument ontologique de saint Anselme de Canterbury et de Descartes, notamment) ne sont pas réellement probantes car seule l’est la Révélation faite par les Écritures : « la foi est différente de la preuve. L’une est humaine et l’autre est un don de Dieu ». Pascal se livre donc à une exégèse biblique qui lit l’annonce de la venue de Jésus-Christ jusque dans l’Ancien Testament.

Mais la pensée théologique de Pascal se développe également dans les Écrits sur la grâce et dans Les Provinciales : contre les jésuites, il affirme que l’Homme ne peut être sauvé que par la grâce accordée par Dieu, et que ses bonnes œuvres et sa volonté bonne ne concourent en rien au salut, gratuit et « arbitraire ». Pascal se situe ainsi, sur la question de la prédestination, entre le calvinisme et le pélagianisme, dans la tradition de saint Augustin d’Hippone.

En un sens, L’Apologie et Les Provinciales sont les deux versants d’un même projet qui prend, d’un côté, une forme positive et théologico-philosophique, de l’autre, une forme littéraire polémique et brillante.

Un moraliste
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Pour séduire les libertins et les amener à la foi chrétienne, Pascal, marqué également par eux avant sa conversion, se fait moraliste et scrute dans le détail les passions de l’Homme, qui « nous poussent au-dehors ». C’est un moraliste chrétien, héritier du « Vanité, tout est vanité »de l’Ecclésiaste : relativité des lois, hasard à l’origine des grands événements, vanité de la gloire, tout concourt à produire un abaissement de l’Homme. Pascal critique le « divertissement » à l’œuvre dans la chasse, le jeu, la danse et les plaisirs : « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser ». Moraliste chrétien, Pascal l’est aussi lorsqu’il distingue (pensée n° 308), à la suite de l’Évangile selon saint Jean, de saint Augustin et de Jansénius, les trois concupiscences (la « chair », le savoir et l’orgueil) et en fait trois ordres : l’ordre « charnel » du pouvoir et de la possession (personnifié par Alexandre le Grand), l’ordre « de l’esprit », du savoir et de la connaissance (personnifié par Archimède), l’ordre « spirituel » du « cœur » et de la charité (amour chrétien), incarné par Jésus-Christ dans son « sacrifice ». La morale devient spirituelle, voire métaphysique. Mais c’est aussi un moraliste sceptique qui rappelle parfois le calcul des plaisirs cher aux moralistes antiques, et notamment au stoïcien Épictète. Là où Montaigne cherchait une voie médiane entre les contradictions de l’Homme, Pascal maintient l’opposition et la dépasse en recourant à un principe supérieur : l’âme, Jésus-Christ, Dieu.

Mais Pascal moraliste est aussi un polémiste qui dénonce dans Les Provinciales les abus de la casuistique morale des jésuites, qui font varier la valeur d’un acte selon l’intention et la situation, allant jusqu’à permettre le meurtre et le vol.

Pascal philosophe ?

L’une des épithètes que nous donnions à Pascal en tête de cet article, toutefois, est incertaine, celle de philosophe : si Pascal discute Descartes, c’est en scientifique et en apologiste de la foi chrétienne, s’il lit Épictète et Montaigne, c’est à la lumière d’un entretien avec son directeur spirituel, M. de Saci. Descartes, et avec lui, le travail philosophique, est « inutile et incertain », et « toute la philosophie ne vaut pas une heure de peine ».

Cette critique de la philosophie, fondée sur la vérité de la religion chrétienne (la vérité a été donnée aux hommes : elle s’appelle Jésus-Christ) questionne toutefois la philosophie, qui n’a cessé de lire Pascal, tout en le tenant à part. En effet, Pascal ne se situe pas d’emblée dans la tradition philosophique. Son objectif est avant tout théologique et apologétique, et la philosophie lui paraît bien plutôt l’arme de ses adversaires, « les libertins ». Le Dieu de Pascal n’est pas « le Dieu des philosophes et des savants », mais « le Dieu d’Abraham d’Isaac et de Jacob » (Mémorial). Il refuse également la prétention de Descartes ou de Pic de la Mirandole à la totalisation du savoir : le savoir est l’œuvre de la science, qui progresse dans l’histoire, la certitude de l’ordre de la foi. Il pose ainsi une différence de statut du passé entre la science et la religion et se prononce pour l’innovation en science et pour la tradition en théologie. S’il forme implicitement, dans la Préface sur le traité du vide, le projet d’une science universelle, elle doit être l’effet conjugué du savoir des Anciens et des Modernes (« un nain sur les épaules d’un géant ») et du progrès de la science, et non pas d’une synthèse philosophique. Il élabore donc en science la méthode expérimentale chère au philosophe de la Renaissance Francis Bacon, et récuse les prétentions métaphysiques de la philosophie, au nom de la religion chrétienne. La philosophie est source d’erreur si elle est plus qu’une méthode.

Ainsi, comme chez Descartes, il y a chez Pascal la recherche d’un critère pour distinguer le vrai du faux, travail philosophique s’il en est, depuis Platon : « L’Homme est donc si heureusement fabriqué qu’il n’a aucun principe juste du vrai, et plusieurs excellents du faux. Voyons maintenant combien. » (n° 44). Il distingue également les modes de l’esprit : esprit de finesse (intuitif), esprit de géométrie (rigoureux) et appelle à l’intelligence du « cœur », et non seulement de l’esprit, ce qui est une nouveauté en philosophie.

Ignorant Platon et Aristote, passant par-dessus la tradition scolastique médiévale, Pascal pose en philosophie, dans L’Entretien avec Monsieur de Saci sur Épictète et Montaigne (1655) et dans les Pensées, l’alternative stoïcisme (Épictète) ou scepticisme (Montaigne), qu’il identifie respectivement à l’orgueil et à la paresse de l’esprit humain. Il met en doute la capacité de l’Homme à combler ses désirs et critique les capacités de la raison. Comme Nietzsche plus tard, il adopte une attitude critique à l’égard de la philosophie, qui, en un sens, est elle-même philosophique : « Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher ».

Jugements sur Pascal

L’étendue des domaines d’intérêt et du génie de Pascal est impressionnante : inventeur de la machine à calculer, concepteur des premiers transports en commun en France, artisan de l’assèchement des marais poitevins, polémiste brillant contre les jésuites dans Les Provinciales, apologiste de la foi chrétienne avec les fragments rassemblés sous le titre de Pensées, il est également l’un des plus brillants prosateurs de la langue française et l’une des plus grandes figures du XVIIe siècle français.

La postérité de Pascal est immense et contradictoire : Leibniz commente ses œuvres scientifiques, Nietzsche voit en lui un homme qui a accompli un « lent suicide de la raison »par la foi, l’existentialisme chrétien a vu en lui un précurseur, tandis que divers courants philosophiques d’inspiration chrétienne prendront appui sur lui pour critiquer le rationalisme. On a dit également de Pascal qu’il était le « dernier Père de l’Église » : c’est effectivement le situer dans le cadre de la tradition dont il s’est nourri et reconnaître son projet religieux tel qu’il l’a conçu : une défense de la foi chrétienne.

Rejeté par les philosophes, qu’il a lui-même rejetés, relégué dans l’ « histoire » des sciences, Pascal est également oublié de l’histoire chrétienne : trop proche du jansénisme pour y avoir survécu, on ne lit plus aujourd’hui Pascal comme auteur spirituel, et son « apologétique » n’est plus actuelle. Pascal resterait une figure des lettres françaises… Comme si cette passion à prouver et à convaincre avait réduit l’œuvre de Pascal à n’être qu’un simple discours…

Bibliographie
  • Essai pour les coniques (1640)
  • Expériences nouvelles touchant le vide (1647)
  • Récit de la grande expérience de l’équilibre des liqueurs (1648)
  • Traité du triangle arithmétique (1654)
  • Les Provinciales (Correspondances 1656-1657)
  • Élément de géométrie (1657)
  • De l’Esprit géométrique et de l’Art de persuader (1657)
  • Histoire de la roulette (1658)
  • L’Art de persuader (1660)
  • Pensées (1669, posthume)
📽 15 citations choisies de Blaise Pascal
  • La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. (Pensées sur la religion)
  • Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. (Pensées)
  • L’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. (Pensées)
  • Peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas. (Pensées)
  • L’amour n’a point d’âge : il est toujours naissant. (Discours sur les passions de l’amour)
  • Curiosité n’est que vanité. Le plus souvent, on ne veut savoir que pour en parler. (Pensées sur la religion)
  • Personne ne parle en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre les hommes n’est fondée que sur cette mutuelle tromperie. (Pensées)
  • Dieu est une sphère infinie, dont le centre est partout et la circonférence nulle part. (Pensées)
  • C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. (Pensées)
  • La nature a des perfections pour montrer qu’elle est l’image de Dieu, et des défauts pour montrer qu’elle n’en est que l’image. (Pensées)
  • Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose.
  • Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. (Pensées sur la religion)
  • La vérité est si obscurcie en ces temps et le mensonge si établi, qu’à moins d’aimer la vérité, on ne saurait la reconnaître. (Pensées)
  • Puisqu’on ne peut être universel en sachant tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savoir peu de tout.
  • Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n’être pas fou. (Discours sur les passions de l’amour)
  • Les yeux sont les interprètes du cœur, mais il n’y a que celui qui y a intérêt qui entend leur langage. (Discours sur les passions de l’amour)
  • Quoique les personnes n’aient point d’intérêt à ce qu’elles disent, il ne faut pas conclure de là absolument qu’elles ne mentent point ; car il y a des gens qui mentent simplement pour mentir.
  • Notre intelligence tient dans l’ordre des choses intelligibles le même rang que notre corps dans l’étendue de la nature. (Pensées)
  • L’art de persuader consiste autant en celui d’agréer qu’en celui de convaincre. (De l’esprit géométrique)
  • La délicatesse est un don de nature, et non une acquisition de l’art. (Discours sur les passions de l’amour)
  • Presque tous les malheurs de la vie viennent des fausses idées que nous avons sur ce qui nous arrive.
  • On peut voir trois principaux objets dans l’étude de la vérité : l’un, de la découvrir, quand on la cherche, de la démontrer, quand on la possède, le dernier, de la discerner d’avec le faux quand on l’examine. (De l’esprit géométrique)
  • Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
  • La nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues. (Pensées sur la religion)
  • Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous rappelons le passé ; nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours. (Pensées sur la religion)

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