#22
Plus j'y songe et plus je crois que le Christ m'est apparu comme celui qui départage entre deux impossibilités. (Francois Mauriace, Ce que je crois)
#239
Sous la couche épaisse de nos actes, notre âme d'enfant demeure inchangée; l'âme échappe au temps. (François Mauriac, la fin de la nuit)
#1155
Un reflux de désirs, du plus profond des terres,
Remonte en moi, flot trouble et be boue épaissi.
Il recouvre cette âme asservie au mystère,
Asservie à la chair, et qui n'a pas choisi. (François Mauriac, Orages; le Regret du Péché)
#1288
Les grands romans viennent du coeur. (François Mauriac, Mémoires Intérieurs)
#1427
Un écrivain est essentiellement un homme qui ne se résigne pas à la solitude. Chacun de nous est un désert. (François Mauriac, Dieu et Mammon)
#1487
La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté. (François Mauriac, Le Figaro littéraire)
#3246
C'est merveilleux la vieillesse, c'est le réveil qui nous tue. (François Mauriac)
#4117
Quel arbre humain n'est, par quelques-uns de ses fruits, un mauvais arbre? (François Mauriac)
#7612
Le romancier est, de tous les hommes, celui qui ressemble le plus à Dieu : il est le singe de Dieu. (François Mauriac)
#4938
Ce qu'il y a de plus horrible au monde, c'est la justice séparée de la charité. (François Mauriac, L'affaire Favre-Bulle)
#4942
« Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es », il est vrai, mais je te connaîtrai mieux si tu me dis ce que tu relis. (François Mauriac, Mémoires intérieures)
#7059
Une femme désirée et possédée nous enrichit de clartés, certes, mais sur notre propre coeur, par tout ce qu'elle déchaîne : elle-même risque de nous demeurer indéchiffrable ; car la possession charnelle n'est pas le vrai moyen de connaissance : elle est créatrice de mirages ; le désir, l'assouvissement tour à tour transforment et déforment l'être aimé. (François Mauriac, La Province)
#8140
Dites-moi, Messieurs, qu’est-ce qui se passe dans les comédies ? On y joue un valet fourbe, un bourgeois avare, un marquis extravagant, et tout ce qu’il y a au monde de plus digne de risée. (François Mauriac, La Vie de Jean Racine, 1928, p. 68)
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