Françoise Sagan

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Auteurs français

Françoise Sagan

1935 – 2004

Sur ce sentiment inconnu, dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.

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(Françoise Sagan, Bonjour tristesse, 1954)

Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est une femme de lettres française née le 21 juin 1935 à Cajarc (Lot) et morte le 24 septembre 2004 à Honfleur (Calvados).

Notice biographique

Françoise Sagan, Studio Harcourt, 1963.

Née à Cajarc (Lot), Françoise Quoirez, dite Françoise Sagan, publie son premier roman dès l’âge de dix-neuf ans, en 1954. Il a pour titre Bonjour tristesse et obtient un succès public et critique fulgurant. Celle que Mauriac a surnommé « le charmant monstre » reçoit pour son roman le Prix de la Critique contre des auteurs expérimentés tels que Jean Guitton.

Bonjour tristesse se donne comme le récit d’une jeune fille sensible mais amorale, qui cause indirectement mais volontairement la mort de la maîtresse de son père dont elle est jalouse. Ce roman dessine d’emblée l’univers de Sagan, qui ne variera plus guère : un univers mondain, des gens oisifs et superficiels errant à la recherche d’une réalité plus convaincante que le monde où eux-mêmes évoluent – Paris, Saint-Germain-des-Prés, les librairies, les musées, les salons, la Côte d’Azur, le whisky et l’insupportable légèreté des sentiments.

Les romans de Françoise Sagan ont été favorablement accueillis par un public sans doute séduit, au début, par le folklore germanopratin et son climat vaguement existentialiste, ainsi que par le parti pris d’une écriture « objective », plus suggestive que démonstrative. Ses romans, économes en personnages et en descriptions, se définissent par une certaine sobriété de l’intrigue, marquée par le schéma récurrent du triangle sentimental.

On a écrit que la psychologie des personnages de Sagan était inspirée de celle de Fitzgerald, mais les personnages de Fitzgerald sont hantés par le passé, tandis que ceux de Sagan – comme Gilles dans Un peu de soleil dans l’eau froide ou Antoine dans la Chamade – sont conscients d’avoir vécu de toute éternité dans un monde de tricherie et d’ennui et ne se retournent pas sur leur passé. Ils sont cependant lucides, d’une lucidité d’intellectuels, mais d’une lucidité égocentrique. En outre, si Françoise Sagan, longtemps dans l’œil de la presse à scandale, a manifesté au cours de sa propre existence une volonté claire de se libérer de toutes les normes, elle a montré des personnages féminins prisonniers du regard et du désir masculins. Enfin, Sagan est connue pour la « petite musique » de ses récits romantiques mettant en scène une bourgeoisie riche et désabusée.

L’œuvre de Sagan est abondante. Signalons parmi ses romans et nouvelles : Un certain sourire (1956), Dans un mois, dans un an (1957), Aimez-vous Brahms ? etc. (1959), les Merveilleux Nuages (1961), la Chamade (1965), le Garde du cœur (1968), Un peu de soleil dans l’eau froide (1969), Des bleus à l’âme (1972), le Lit défait (1977), la Femme fardée (1981), De guerre lasse (1985), Un sang d’aquarelle (1987), la Laisse (1989), les Faux-fuyants (1991), Chagrin de passage (1994), Musiques de scène (1995).

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Au théâtre, Sagan s’est consacrée à la comédie de mœurs sur des thèmes proches de ceux développés dans son œuvre romanesque : Un château en Suède (1960), Un piano sur l’herbe (1966), le Chien couchant (1980). Elle a également publié une biographie de Sarah Bernhardt, Sarah Bernhardt, le rire incassable (1987), et, plus récemment, Derrière l’épaule… (1998), où elle propose une relecture d’une vingtaine de ses romans, convoquant leur genèse et le souvenir des années où ils furent écrits.

Son œuvre comprend également des nouvelles (dont Des yeux de soie publié en 1975, recueil de dix-neuf récits légers et graves, doux et cruels sur le thème cher à Sagan de la rupture), des scénarios, des biographies, des fragments d’autobiographie (Avec mon meilleur souvenir) et même des chansons pour Juliette Gréco (Sans vous aimer).

Sagan meurt, le 24 septembre 2004, d’une embolie pulmonaire à l’hôpital de Honfleur près de son ancienne résidence d’Équemauville. Elle est inhumée auprès de son frère, de ses parents, de son second mari, Robert Westhoff, et de sa compagne Peggy Roche dans le cimetière du village de Seuzac à quelques kilomètres de Cajarc dans le Lot.

Elle a demandé à être enterrée à Seuzac dans le Lot, le pays où elle est née, qu’elle aimait, avec une femme qu’elle a aimée [Peggy Roche] et qui l’a aimée jusqu’au bout…

confie Juliette Gréco. Françoise Sagan et Robert Westhoff partagent le même tombeau ; Peggy Roche repose dans le même tombeau, mais son nom ne figure pas sur la pierre tombale.

En 1998, la romancière avait rédigé son épitaphe :

Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même.

En 1979, Sagan est choisie pour présider le jury du 32e Festival de Cannes. Elle est d’ailleurs à l’origine d’une controverse médiatique après avoir révélé que la direction du Festival a influencé, dans l’attribution de la Palme d’or, son jury qui penchait pour Le Tambour de Volker Schlöndorff en faveur d’Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Après une longue négociation, les deux films partagent finalement la palme ex-æquo.

En 2008, la réalisatrice Diane Kurys a consacré à Françoise Sagan un film plus ou moins biographique, intitulé Sagan, avec Sylvie Testud dans le rôle-titre. « Il y a des choses vraies — la maison en Normandie, les huit millions qu’elle gagne au casino qui lui permettent de l’acheter — et d’autres, un peu réinventées. »

En 2005, Alain Souchon écrit, compose et interprète sur l’album La vie Théodore la chanson Bonjour Tristesse qui évoque Françoise Sagan, et divers titres de ses romans et de ses nouvelles.

En 2010, le prix Françoise-Sagan est une récompense littéraire qui a été créée par Denis Westhoff, fils de Françoise Sagan, et décernée à un auteur francophone jamais encore récompensé, privilégiant « une révélation à un talent déjà confirmé ».

Récompenses

  • 1954 : prix des Critiques pour Bonjour tristesse
  • 1960 : prix du Brigadier pour Château en Suède, théâtre de l’Atelier
  • 1985 : prix Prince-Pierre-de-Monaco pour l’ensemble de son œuvre
    Roses
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Bonjour tristesse (1954)
Présentation

Bonjour tristesse est le premier roman de Françoise Sagan, publié en 1954. Ce roman, en abordant explicitement la sexualité féminine avec un style désinvolte et mordant, provoque un véritable scandale. Récompensé la même année par le prix des Critiques, salué par François Mauriac, il devient l’emblème de toute la génération d’après-guerre et propulse son auteur au devant de la scène littéraire.

C’est à Proust, chez qui, dit-elle, elle a tout appris, qu’elle emprunte son nom de plume pour ce premier roman écrit à dix-huit ans. L’existentialisme né dans l’après-guerre s’essouffle, mais marque Sagan dont les romans traitent de la solitude de l’homme et de son angoisse existentielle.

L’apprentissage de la tristesse

Cécile, âgée de dix-sept ans, a échoué au baccalauréat et profite de ses vacances en Méditerranée avec son père Raymond et sa maîtresse Elsa. L’arrivée d’Anne Larsen perturbe le trio. Raymond tombe sous le charme de son élégance. De son côté, Cécile poursuit une idylle avec Cyril, étudiant en droit. Raymond délaisse Elsa pour Anne. Malgré sa crainte de voir disparaître la vie facile, Cécile se montre enthousiaste devant leur projet de mariage. Tout bascule quand Anne donne congé à Cyril et oblige Cécile à travailler son examen. Confinée dans sa chambre, elle mijote d’écarter Anne pour retrouver la vie d’avant. Cécile convainc Elsa et Cyril de prétendre une liaison. Le subterfuge réussit : Raymond veut reconquérir Elsa. Mais Anne les surprend ; elle prend la fuite et se tue en voiture. Cécile rompt avec Cyril. Après l’enterrement, la vie du père et de la fille recommence comme avant, mais Cécile a appris la tristesse.

Un credo subversif : vivre sans morale

Le scandale du roman tient à l’apologie de la liberté incarnée par l’héroïne. Cécile adhère pleinement à la vie de son père, s’inscrivant dans une logique de vie qui est logique de plaisir, d’où toute morale est exclue à proportion de l’absence de transcendance : « nous ne croyons pas en Dieu ». On prend la mesure de la lutte contre « la vie lourde de sens » attachée à Anne, de l’exécration de Bergson – le philosophe de la morale -, et de la transgression de l’interdit charnel avec Cyril.

Tremblement du bonheur, fêlure des êtres

D’emblée, les composantes du « mythe Sagan » sont garants d’un plaisir certes primaire, mais authentique : il y a un indéniable bonheur de la sensation, de l’instant, des instincts, constitutifs des « jours heureux ». Ce qui explique la mort d’Anne, c’est de ne concevoir la légèreté de Raymond que sur le mode de l’insoutenable. Pour Anne, l’amour est sacré, et Cécile ne comprend pas « la gravité du sentiment qu’elle port[e] » à Raymond. La rencontre de deux conceptions antinomiques de l’amour se fait au détriment du système des valeurs idéalistes et absolues. Mais Cécile perd au final, car la disparition d’Anne lui renvoie l’image de sa propre vacuité. Certes, « la vie recommenc[e] comme avant », mais le bonheur est désormais enténébré. Le vers d’Éluard « bonjour tristesse » vient signifier une entrée en solitude irrémédiable qui annule l’unicité du moi et marque la perte irrévocable du bonheur vécue comme nostalgie.

Bonjour tristesse a été porté à l’écran en 1958 par Otto Preminger avec Jean Seberg, sir David Niven et Mylène Demongeot.

Des Bleus à l’âme (1972)
Présentation

Des bleus à l’âme est un roman-essai de Françoise Sagan, publié en 1972.

Pour subsister à Paris, les aristocrates suédois Sébastien et Éléonore Van Milhem se font entretenir par Nora Jedelman. Leur ami homosexuel Robert Bessy offre à Sébastien un travail d’attaché de presse. Mais ne supportant pas que son protégé, Bruno Raffet, devienne l’amant d’Éléonore, Robert se suicide. Éléonore et Sébastien ne se pardonnent pas sa mort et quittent Bruno. Sagan les accueille dans sa maison de campagne. Elle devient la maîtresse de Sébastien mais ils regagnent bientôt la Suède pour rejoindre Hugo, le mari d’Éléonore, libéré de prison.

Défense et illustration de la « petite musique » saganesque

L’essai part d’un mouvement d’humeur contre la critique qui dénie toute vertu problématique à la représentation de ce « petit monde oisif et blasé ». L’écrivain livre des réflexions d’ordre social, politique, poétique, tout en menant à bien parallèlement l’élaboration de son roman. L’essai vaut par sa liberté de ton, par son aspect décousu, et par ses moments de sensibilité.

Le making of d’une fiction

C’est aussi une chronique de la fabrique d’une fiction qui s’effectue entre mars 1971 et avril 1972. L’auteur joue de l’intertextualité par la reconduction des héros d’Un château en Suède (1960) et des caractéristiques propres à son écriture. Elle multiplie les coïncidences invraisemblables, déconstruit la linéarité de l’intrigue, abandonne ou reprend gratuitement les personnages, bref rend compte du pouvoir « auctorial », voire dictatorial, de l’écrivain en concluant par un deus ex machina qui lui fait rencontrer ses personnages de papier dans la conjointure du monde réel et du monde imaginaire.

Un certain sourire

Et de ces Mémoires d’une jeune fille dérangée émane une philosophie faite d’une lucidité gaie devant l’absurdité de l’existence : placer la gentillesse et la bonté d’âme au-dessus de tout. […] Pour Sagan, la seule tare impardonnable, c’est l’absence d’humour. Et la seule chose sérieuse, la littérature.

(Olivia de Lamberterie, ELLE)

Un certain sourire est le deuxième roman de Françoise Sagan. Il est publié en 1956. À l’instar de Bonjour Tristesse, on suit le parcours d’une adolescente en proie à certains désirs, certaines réflexions sur la vie et l’ennui. L’écrit nous transporte et on a l’impression d’être face à la même héroïne qui nous raconte une fois de plus un bel été et les amours qu’elle rencontre.

Dominique, étudiante à Paris, a un amant, Bertrand, qui un jour lui présente son oncle Luc, un homme d’affaires, et sa femme Françoise. Luc et Dominique sont conscients qu’ils éprouvent une attraction l’un pour l’autre dès le début, mais Dominique se retient par crainte de blesser tant Bertrand que Françoise, à laquelle elle est attachée étroitement. Pourtant, ils décident de devenir amants et passent deux semaines à Cannes, tout en se promettant de ne pas tomber amoureux. Ils ont une profonde peur de heurter leurs partenaires, mais encore plus de se lasser.
À l’issue de ces deux semaines et au moment de la séparation, Dominique se rend compte qu’elle est peut-être amoureuse de Luc. Ils passent d’autres nuits ensemble, mais cette fois empreintes de la triste certitude que Luc n’éprouve pas les mêmes sentiments pour Dominique.
Quand Françoise finit par découvrir l’affaire, Dominique doit apprendre à se remettre de sa relation avec Luc et à accepter son caractère éphémère.

Chanson : Sans vous aimer

Sans vous aimer est une chanson qui a été interprétée par Juliette Gréco en 1956. Elle a été écrite par Françoise Sagan et mise en musique par Michel Magne (1930-1984).

Juliette Gréco est déjà une vedette de la chanson française quand elle rencontre Françoise Sagan en 1955. « Madame, je vous admire beaucoup », lui murmure l’auteur de Bonjour tristesse, à peine âgée de vingt ans.

📽 15 citations choisies de Françoise Sagan
  • La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale.
  • Entre deux personnes, l’enfance, c’est pire que trente ans de mariage. (La robe mauve de Valentine)
  • Quand votre femme vous trompe, on est ridicule si on l’ignore, complaisant si on le sait, et névrosé si on en souffre. (La robe mauve de Valentine)
  • J’ai trop le désir qu’on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. (Qui suis-je ?)
  • Aimer, ce n’est pas seulement “aimer bien” ; c’est surtout comprendre. (Qui suis-je ?)
  • Sur ce sentiment inconnu, dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. (Bonjour tristesse)
  • La culture est ce qui reste quand on ne sait rien faire. (Dans un mois, dans un an)
  • Les gens ne croient plus à la mort. Ils croient à l’usure. (Réponses)
  • Si tout était à recommencer, je recommencerais bien sûr, en évitant quelques broutilles : les accidents de voiture, les séjours à l’hôpital, les chagrins d’amour. Mais je ne renie rien. (Je ne renie rien)
  • Vous pensez peu au futur, n’est-ce pas ? C’est le privilège de la jeunesse. (Bonjour tristesse)
  • Quand on est ivre, on dit la vérité et personne ne vous croit. (Bonjour tristesse)
  • Il n’y a qu’un vrai silence : celui de la mort. (Château en Suède)
  • L’insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d’arguments pour se défendre. (Bonjour tristesse)
  • « France, mère des arts, des armes et des lois… », pourquoi veut-on toujours y brouiller les premiers avec les derniers? (Le régal des chacals)

Retrouvez d’autres citations de Françoise Sagan.

Bibliographie
Romans
  • Bonjour tristesse, Paris, Julliard, 1954
  • Un certain sourire, Paris, Julliard, 1956
  • Dans un mois, dans un an, Paris, Julliard, 1957
  • Aimez-vous Brahms…, Paris, Julliard, 1959
  • Les Merveilleux Nuages, Paris, Julliard, 1961
  • La Chamade, Paris, Julliard, 1965
  • Le Garde du cœur, Paris, Julliard, 1968
  • Un peu de soleil dans l’eau froide, Paris, Flammarion, 1969 ; rééd. Stock, 2010
  • Des bleus à l’âme, Paris, Flammarion, 1972; rééd. Stock, 2009
  • Un profil perdu, Paris, Flammarion, 1974 ; rééd. Stock, 2010
  • Le Lit défait, Paris, Flammarion, 1977 ; rééd. Stock, 2010
  • Le Chien couchant, Paris, Flammarion, 1980 ; rééd. Stock, 2011
  • La Femme fardée, Paris, coédition Jean-Jacques Pauvert & Ramsay, 1981 ; rééd. Stock, 2011
  • Un orage immobile, Paris, Julliard, 1983 ; rééd. Stock, 2010
  • De guerre lasse, Paris, Gallimard, 1985
  • Un sang d’aquarelle, Paris, Gallimard, 1987
  • La Laisse, Paris, Julliard, 1989
  • Les Faux-Fuyants, Paris, Julliard, 1991
  • Un chagrin de passage, Paris, Plon, 1993
  • Le Miroir égaré, Paris, Plon, 1996
Nouvelles
  • Meurtre à la carte, paru dans Mystère magazine no 221, juin 1966
  • Des yeux de soie, Paris, Flammarion, 1975 ; rééd. Stock, 2009
  • Musiques de scènes, Paris, Flammarion, 1981 ; rééd. Stock, 2011
  • La Maison de Raquel Vega, Paris, La Différence, 1985
  • Un matin pour la vie, éd. Les Cent-Une (société de femmes bibliophiles), 2011, édition limitée
    • Menu, paru dans La Revue de Paris, 1955
    • Histoire d’août, paru dans VSD
    • Un vrai macho, paru dans Playboy, octobre 1985
Biographie
  • Sarah Bernhardt : Le Rire incassable, biographie, éditions Robert Laffont, 1987
Mémoires, journal et entretien
  • Toxiques, journal, Paris, Julliard, 1964 ; rééd. Stock, 2009
  • Il est des parfums, Paris, Jean Dullis, 1973
    Roman conçu comme « une promenade à travers le jardin des parfums », ce livre fut écrit avec Guillaume Hanoteau.
  • Réponses, entretiens, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1975
  • Avec mon meilleur souvenir, roman autobiographique, Paris, Gallimard, 1984
  • Au marbre, chroniques 1952-1962, La Désinvolture, 1988
  • Répliques, entretiens, Paris, Quai Voltaire, 1992
  • Et toute ma sympathie, roman autobiographique, Paris, Julliard, 1993
  • Derrière l’épaule, mémoires, Paris, Plon, 1998
  • Winnie Denker et Françoise Sagan, La Sentinelle de Paris, Robert Laffond, 1988, 111 p. (ISBN 978-2221055168)
  • Bonjour New-York, Paris, Les Carnets de l’Herne, 2007
  • Un certain regard, regroupant Réponses et Répliques, autobiographie, Paris, L’Herne, 2008
  • Maisons louées, Paris, L’Herne, 2008
  • Le régal des chacals, Paris, L’Herne, 2008
  • Au cinéma, Paris, L’Herne, 2008
  • De très bons livres, Paris, L’Herne, 2008
  • La Petite Robe noire, Paris, L’Herne, 2008
  • Lettre de Suisse, Paris, L’Herne, 2008
Théâtre
  • 1958 : Le Rendez-vous manqué, ballet en trois actes, musique de Michel Magne, théâtre du Casino de Monte-Carlo puis théâtre des Champs-Élysées (éd. Julliard)
  • 1960 : Château en Suède, mise en scène André Barsacq, théâtre de l’Atelier (éd. Julliard)
  • 1960 : Le Gigolo, (éd. Julliard)
  • 1961 : Les Violons parfois, mise en scène Jérôme Kilty, théâtre du Gymnase, (éd. Julliard)
  • 1963 : La Robe mauve de Valentine, mise en scène Yves Robert, théâtre des Ambassadeurs (éd. Julliard)
  • 1964 : Bonheur, impair et passe, mise en scène Claude Régy et Françoise Sagan, théâtre Édouard VII(éd. Julliard)
  • 1966 : Le Cheval évanoui et L’Écharde, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Gymnase (éd. Julliard)
  • 1970 : Un piano dans l’herbe, mise en scène André Barsacq, théâtre de l’Atelier (éd. Flammarion, 1970 ; rééd. Stock, 2010)
  • 1971 : Le Doux Oiseau de la jeunesse, adaptation française de la pièce de Tennessee Williams Sweet Bird of Youth, mise en scène André Barsacq, théâtre de l’Atelier
  • 1978 : Il fait beau jour et nuit, mise en scène Françoise Sagan, comédie des Champs-Élysées (éd. Flammarion, 1978 ; rééd. Stock, 2010)
  • 1987 : L’Excès contraire, mise en scène Michel Blanc, théâtre des Bouffes-Parisiens (éd. Stock, 2010)
Cinéma
  • 1963 : Landru de Claude Chabrol – scénario et dialogues
  • 1970 : Le Bal du comte d’Orgel de Marc Allégret – dialogues d’après le roman homonyme de Raymond Radiguet
  • 1974 : Encore un hiver, court métrage, scénario et réalisation
  • 1977 : Les Borgia ou le Sang doré de Alain Dhénaut – scénario co-écrit avec Jacques Quoirez d’après le récit d’Étienne de Monpezat
  • 1977 : Les Fougères bleues – réalisation et adaptation d’après sa nouvelle Les Fougères bleues, contenue dans le recueil Des yeux de soie
  • 1982 : Chassé-croisé d’Arielle Dombasle – actrice

Elle ne participera pas en revanche à Un peu de soleil dans l’eau froide (1971) de Jacques Deray et La Femme fardée (1990) de José Pinheiro, tous deux adaptés de ses romans.

Cinéma

Françoise Sagan est l’auteur des textes d’une quinzaine de chansons :

  • 1956 : Sans vous aimer, La Valse, Vous, mon cœur, musique de Michel Magne ;
  • 1957 : Les Jours perdus, Pour toi et moi, Le Jour, En dormant, Ciel et Terre, Va vivre ta vie, musique de Michel Magne ;
  • 1961 : Quand tu dors près de moi, adaptation française par Françoise Sagan de la chanson Goodbye Again du film Aimez-vous Brahms…, musique de Georges Auric d’après Johannes Brahms ;
  • 1964 : Parallélébipèdes, musique de Philippe-Gérard ;
  • 1970 : De toutes manières, musique de Frédéric Botton ;
  • 1971 : Doux oiseau de jeunesse, de la pièce de théâtre homonyme de Tennessee Williams, musique de Frédéric Botton ;
  • 1971 : Dis-moi, du film Un peu de soleil dans l’eau froide, musique de Michel Legrand ;
  • 1976 : Melanco, musique de Philippe-Gérard ;
  • 1999 : Quelques cris, musique de David Hallyday.

Articles connexes

Suggestion de livres


Bonjour tristesse

Aimez-vous Brahms…

Je ne renie rien

Chroniques 1954-2003

Des bleus à l’âme

Un certain sourire

Avec mon meilleur souvenir

La Femme fardée

Dans un mois, dans un an

Le Lit défait

Sagan (DVD)

Bonjour tristesse (DVD)
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