L’interprétation et la mise en scène

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L’interprétation et la mise en scène

📝 Article rédigé par Roula NASRANI.

Sommaire

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Introduction

Le texte de théâtre n’est pas écrit pour être lu, mais pour être joué. Il est donc nécessaire de procéder à une interprétation qui permette de comprendre comment passer de l’écriture à la représentation.

Les dialogues

Les paroles des personnages permettent de comprendre la situation qu’ils occupent dans l’intrigue et le développement de l’action. Les échanges de paroles exposent les caractéristiques des personnages et leurs relations.

→ À lire : Le dialogue et le discours rapporté. – Les échanges de propos.
→ La parole sur scène.

Les didascalies

Les didascalies sont les indications de mise en scène notées par l’auteur dans le texte. Elles sont constituées de tout le texte qui n’est pas prononcé par les personnages, mais qui permet de comprendre ce qui se passe sur scène. On peut distinguer :

  • les didascalies initiales (liste des personnages, décor et lieu) placées au début du texte ;
  • les didascalies placées à l’intérieur des dialogues (nom du personnage indiqué à chaque changement d’interlocuteur, indication du ton, des mouvements, etc.).

Exemple : Clov (se tournant vers Hamm, exaspéré). – Qu’est-ce que c’est ? (Samuel BeckettFin de partie, 1957, Éd. De Minuit).

Les didascalies permettent de repérer le personnage qui parle, ses actions, le ton de ses paroles. Ainsi, la question posée par Clov prend ici une signification particulière.

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Les costumes

Les costumes c’est-à-dire les vêtements, masques, perruques ou maquillages, sont souvent ce que le spectateur perçoit d’abord du personnage. Le choix du costume revêt donc une signification primordiale et peut s’orienter dans plusieurs directions, parfois mêlées :

  • le costume réaliste (celui que le personnage porterait dans la vie courante ou celui d’un personnage historique) qui fixe immédiatement le statut social du personnage ;
  • le costume typique (reconnu par tradition comme le costume d’Arlequin) ;
  • le costume symbolique (qui souligne un caractère ou un thème par quelques traits précis ; par exemple, le ventre proéminent symbole de la gourmandise, etc.) ;
  • le costume à contre-emploi (le roi habillé en enfant, signe de son caractère infantile) ;
  • le « refus » du costume (le costume, semblable pour tous les personnages, ne donne aucune indication sur leurs rôles respectifs, seul le jeu compte).

→ Lumière sur les masques au théâtre. – Arlequin. – Pierrot.

Le décor

Le décor permet de situer la fiction théâtrale. On distingue trois grands types de décors :

  • le décor réaliste qui tente de figurer le lieu, tel qu’il existe dans la réalité (un salon) ;
  • le décor par allusions qui situe l’action par quelques indications (pancarte…) ;
  • le décor symbolique qui crée un espace imaginaire, à partir des jeux de volumes et de matière (plan incliné, disposition de tentures…).

Si un décor peut indiquer un lieu unique (unité de lieu du théâtre classique), il peut changer éventuellement au cours de la pièce (un salon, puis la rue…), voire il peut être parfois à lieux multiples (les mystères représentent simultanément plusieurs lieux sur la scène ; il faut alors changer d’endroit sur la scène pour indiquer un changement du lieu de l’action).

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