Marguerite Yourcenar

Auteurs français XXe siècle ► vous êtes ici

Auteurs français

Marguerite Yourcenar

1903 – 1987

Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.

Annonce

(Marguerite Yourcenar, Les Yeux ouverts, 1980)

Marguerite Yourcenar, née Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour le 8 juin 1903 à Bruxelles et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor, dans l’État du Maine (États-Unis), est une écrivaine française naturalisée américaine en 1947, auteure de romans et de nouvelles « humanistes », ainsi que de récits autobiographiques. Elle est aussi poète, traductrice, essayiste et critique littéraire. Elle est la première femme élue à l’Académie française, le 6 mars 1980, grâce au soutien actif de Jean d’Ormesson, qui a prononcé le discours de sa réception, le 22 janvier 1981.

Notice biographique

Marguerite Yourcenar (1903-1987)Son vrai nom est Marguerite Cleenewerck de Crayencour et Yourcenar est l’anagramme du second patronyme. Orpheline de mère à sa naissance, elle connaît aux côtés de son père une enfance placée sous le signe du cosmopolitisme. Sa formation très classique, où domine l’étude du latin, du grec et des langues vivantes, influence fortement son œuvre, tout empreinte d’une Antiquité érigée en modèle de langue et de pensée : « Presque tout ce que les hommes ont fait de mieux a été dit en grec ». Marguerite Yourcenar s’installe en 1950 sur l’île de Mount Desert, aux États-Unis. En mars 1980, elle est élue à l’Académie française au fauteuil de Roger Caillois.

Marguerite Yourcenar s’est illustrée dans tous les genres littéraires, sans que son œuvre soit pour autant dépourvue d’unité : il s’en dégage en effet un ancrage très fort dans le mythologique, le spirituel et le tragique. Son style très pur est d’un extrême classicisme, toujours minutieusement travaillé. Marguerite Yourcenar n’a de surcroît jamais cessé de réfléchir sur sa démarche d’écrivain, cette perpétuelle remise en question la conduisant parfois à réécrire ses textes antérieurs. Ainsi Denier du rêve, dont l’action a pour cadre l’Italie fasciste, est composé en 1934, puis Marguerite Yourcenar le remanie en 1959 à la lumière d’un certain recul historique et de sa propre analyse, tentant de dégager un sens de ces événements.

En 1929, Marguerite Yourcenar publie son premier roman, Alexis ou le Traité du vain combat, qui se présente comme la lettre d’aveu d’un jeune homme à sa femme : confession de son homosexualité destinée à faire tomber le masque de l’hypocrisie et du mensonge. Elle donne ensuite Feux (1936), Nouvelles orientales (1938) et le Coup de grâce (1939). Ses deux ouvrages les plus connus sont Mémoires d’Hadrien (1951) et l’Œuvre au noir (1968), pour lequel elle reçoit le prix Femina. Dans ses Mémoires fictifs, l’empereur Hadrien adresse, au seuil de la mort, au futur Marc Aurèle, une longue lettre dans laquelle il fait le bilan de son action en même temps que son examen de conscience ; il s’y livre à une longue méditation sur le pouvoir et sur la gloire, mais aussi sur le monde des hommes simples, auquel, malgré sa condition d’empereur, il se sent attaché. Écrite dans une langue épurée, parfaite imitation du style stoïcien, l’œuvre est émouvante par la sobriété avec laquelle sont évoquées les souffrances et la maladie d’Hadrien, ses passions et le chagrin que lui a causé le suicide de son amant Antinoüs. L’Œuvre au noir a également pour héros un personnage du passé, fictif celui-là : Zénon. S’il n’a pas réellement existé, ce personnage de savant et d’humaniste emprunte pourtant nombre de ses traits à de grandes figures de la Renaissance. Le roman est aussi pour l’auteur l’occasion de brosser le tableau d’un XVIe siècle en proie à de profonds bouleversements religieux et intellectuels. Dans ces deux œuvres, Marguerite Yourcenar pénètre la conscience d’une figure historique, réelle ou imaginaire, pour décrire le monde à travers son regard et ses pensées. Les deux ouvrages trouvent un juste équilibre entre le caractère subjectif de cette vision et l’exactitude historique, culturelle et idéologique des faits qui y sont dépeints.

Marguerite Yourcenar procède selon une méthode similaire dans son autobiographie, le Labyrinthe du monde, qui comprend trois parties, Souvenirs pieux (1974), consacré à son ascendance maternelle, Archives du Nord (1977), consacré à la généalogie de son père, et Quoi ? L’Éternité (posthume, 1988, inachevé), où elle évoque sa propre enfance.

Annonce

Avec Comme l’eau qui coule (1982), composé de trois nouvelles : Anna, soror (édité seul en 1935), puis Un homme obscur suivi de Une belle matinée (composés respectivement en 1979 et 1981), elle donne sa dernière œuvre de fiction.

Marguerite Yourcenar a effectué de nombreuses traductions, non seulement d’œuvres littéraires comme celles du poète grec Constantin Cavafy ou encore le roman les Vagues, de Virginia Woolf, mais aussi de gospels américains. Elle a écrit également plusieurs essais, dont les Songes et les Sorts (1938), Sous bénéfice d’inventaire (1962), Mishima ou la Vision du Vide (1981), le Temps, ce grand sculpteur (1983).

En 1982, on crée la Fondation Marguerite Yourcenar, sous l’égide de la Fondation de France, à l’initiative de Marguerite Yourcenar. Cette fondation a pour but de protéger la faune et la flore sauvages, et de contribué à la création d’une réserve naturelle dans les Monts de Flandre.

Mémoires d’Hadrien

Les Mémoires d’Hadrien est un roman de Marguerite Yourcenar. Il a été publié en 1951.

Si Marguerite Yourcenar a rédigé une partie de ses mémoires dans le Labyrinthe du monde, tome I, Souvenirs pieux (1974), tome II, Archives du Nord (1977), tome III, Quoi ? L’Éternité (posthume, 1988), elle a surtout consacré son œuvre littéraire à des romans qui retracent avec une belle magnificence d’écriture la vie de personnages réels ou imaginaires, reconstruite à partir d’un travail d’archiviste à la fois rigoureux et précis. Avec les Mémoires d’Hadrien – roman ébauché dès avant la guerre mais qui ne sera achevé qu’en 1951 -, Marguerite Yourcenar donne à sa passion pour le monde gréco-latin ses plus beaux titres de noblesse.

Les Mémoires d’Hadrien se présente comme une lettre adressée par l’empereur Hadrien vieillissant à Marc Aurèle, le futur empereur et grand philosophe. C’est donc sur le ton de la confession qu’Hadrien dresse le bilan de sa vie. À travers cet homme à l’esprit curieux de philosophie et de sciences, méditant sur le pouvoir qu’il a exercé et sur la mort qui s’approche, Marguerite Yourcenar dépeint aussi les tourments de la passion. L’évocation du suicide du jeune éphèbe Antinoüs, amant d’Hadrien, nous fait découvrir un homme en proie aux mêmes doutes que tout un chacun.

Si l’auteur s’efface derrière son sujet, c’est pour mieux éprouver et connaître le destin de tout homme. « Tout être qui a vécu l’aventure humaine est moi », remarque-t-elle dans une note. Ainsi, ici comme dans toute son œuvre, c’est bien l’idéal de la philosophie antique, une sagesse vécue jusque dans les tréfonds reculés de l’être, que cherche à atteindre et à magnifier Marguerite Yourcenar.

Annonce

L’Œuvre au noir

L’Œuvre au noir est un roman publié en 1968 (prix Femina la même année).

Poursuivant le travail d’archiviste entrepris dans ses précédents ouvrages, Marguerite Yourcenar remonte le temps, en quête d’un personnage capable d’émotions et de passions vives. Elle choisit de le faire vivre au XVIe siècle, pendant la Renaissance, dont elle nous dresse un tableau luxuriant et précis.

À la différence de l’empereur Hadrien, figure centrale des Mémoires d’Hadrien (1951), Zénon, le héros de l’Œuvre au noir, est un personnage fictif. Esprit curieux de tout et aventureux, il est médecin, philosophe, mais aussi et surtout alchimiste ; ses traits ont été empruntés à des savants et humanistes aussi illustres que Paracelse, Érasme, Servet, Paré ou Vinci. Le roman embrasse cinquante ans de vie en une boucle savante : de Bruges, son lieu de naissance, à Bruges, où Zénon revient mourir.

C’est le conflit entre le matérialisme et le panthéisme des alchimistes que nous fait revivre Zénon. Mais c’est surtout une expérience profondément humaine qu’évoque Marguerite Yourcenar. Zénon sait que pour atteindre l’idéal qu’il poursuit, la dissolution des formes et du moi – et que l’on appelle « œuvre au noir » en alchimie -, il doit en passer par l’expérimentation sur sa propre personne. Lorsque Zénon se suicide, c’est un homme serein qui meurt, pour qui la mort est l’annonce d’un recommencement ; son esprit, délivré de son enveloppe charnelle, ne renoncera pourtant pas à partir à la découverte d’un nouveau monde encore inconnu.

Les Yeux ouverts

Dans les entretiens qu’elle avait accordés à Matthieu Galey, Marguerite Yourcenar, qui est la première femme à entrer sous la Coupole, retrace  l’itinéraire d’une existence voyageuse et mouvementée, de son enfance flamande, avant la guerre de 1914, auprès d’un père d’exception, jusqu’à sa retraite des Monts-Déserts, sur la côte Est des États-Unis.Même au cœur du quotidien, elle avait le don d’élever le débat et de replacer les êtres, les événements, les circonstances dans une perspective à la mesure de l’humain. Sans réticence, avec la simplicité d’une âme sereine et l’expérience d’une sagesse conquise, intéressée par tous les aspects du monde, elle le contemplait « les yeux ouverts ». Regard, sentiment, action, jugement, réflexion, tout reste exemplaire dans le portrait que l’écrivain a laissé d’elle-même dans ce livre.

Le Labyrinthe du monde
Tome I : Souvenirs pieux

Le livre de Marguerite Yourcenar commence par le récit d’une naissance : la sienne. De ce point de départ elle s’interroge. D’où vient-elle ? Qui fut sa mère, morte presque aussitôt ? Qui fut son père ? Ces deux familles dont elle est issue, que peut-elle en savoir, à travers les épaisseurs du temps ? Personne ne rend sensible comme elle l’existence d’âge en âge des êtres en un lieu donné, et le fait que les générations sur le même coin de terre s’entassent comme des strates géologiques, côte à côte avec les bêtes et les plantes. Le récit s’accompagne à chaque pas de commentaires qui sont des coups de projecteurs dans le brouillard de toute vie. Si bien que d’une histoire à peu près ordinaire ou commune Marguerite Yourcenar a fait une œuvre extraordinaire, où la rigueur le dispute à la compassion, où le plus grand art et le plus discret est au service d’une rare noblesse de cœur.

Tome II : Archives du Nord

Comme dans Souvenirs Pieux, Marguerite Yourcenar part ici à la recherche de ses origines. Commençant par l’évocation de ces terres, de ces dunes, de ces forêts, qui deviendront un jour la Flandre française, elle descend le cours du temps. L’Histoire devient comparable à une immense circulation sanguine dont l’écrivain serait le cœur toujours battant. S’abandonner à ce système romanesque créé par le Temps, c’est découvrir comment une femme d’aujourd’hui a su pénétrer le secret des siècles refermés sur eux-mêmes, pour en réveiller les destins singuliers, avec leurs passions, leurs amours, leur noblesse.

Tome III : Quoi ? L’Éternité

Encore une fois, dans ce troisième volet du Labyrinthe du monde, le centre du récit est le personnage du père, Michel. Michel et sa mère, l’affreuse châtelaine du Mont-Noir ; Michel et ses amours : Fernande, Jeanne, dont l’inquiétant mari servira de modèle à Alexis, Liane, tant d’autres… « Confondue par le problème des dates de l’enfance, seule dans un paysage vide où tout semble tantôt très proche et tantôt lointain », Marguerite Yourcenar, qui parle peu d’elle-même, laisse seulement deviner, derrière le portrait du père, sa silhouette de petite fille, puis d’adolescente. Et, derrière le fourmillement des passions, le chaos des impressions, derrière les désastres privés et historiques, ce qui constituera son monde, comme si elle nous tendait quelques clés de son œuvre romanesque.

Conte bleu

Conte bleu est suivi du Premier soir et de Maléfice. Conte bleu est un conte bref, très habilement composé pour donner un effet de reproduction d’une ancestrale tradition, venue de la littérature orale. Récit peu surprenant, car très respectueux des schémas simples – le désir de richesse ; la crédulité des hommes face au leurre de l’argent ; la difficile conquête de l’objet censé apporter la richesse (ici, des saphirs) – et structuré par toutes les étapes obligées de la dépossession – accidents, naufrages, attaques de corsaires, morts, errances, pauvreté plus grande qu’avant l’acquisition de la supposée fortune, dénuement définitif. À quoi s’ajoutent des rituels plus particuliers à Yourcenar, comme l’automutilation. Plus encore que l’anecdote, c’est l’atmosphère de ce conte qui préfigure les Nouvelles orientales.

→ Article connexe : Le conte.

📽 15 citations choisies de Marguerite Yourcenar
  • L’amour est un châtiment. Nous sommes punis de n’avoir pas pu rester seuls. (Feux)
  • Les lois sont dangereuses quand elles retardent sur les mœurs. Elles le sont davantage lorsqu’elles se mêlent de les précéder. (Mémoires d’Hadrien)
  • Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin. (Les Yeux ouverts)
  • Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c’est le présent tel qu’il a survécu dans la mémoire humaine. (Les Yeux ouverts)
  • Il y a plus d’une sagesse, et toutes sont nécessaires au monde ; il n’est pas mauvais qu’elles alternent. (Mémoires d’Hadrien)
  • Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître. (Anna, soror…)
  • Le silence est fait de paroles que l’on n’a pas dites.
  • Notre grande erreur est d’essayer d’obtenir de chacun en particulier les vertus qu’il n’a pas, et de négliger de cultiver celles qu’il possède. (Mémoires d’Hadrien)
  • Tous nous serions transformés si nous avions le courage d’être ce que nous sommes. (Alexis ou le traité du vain combat)
  • Rien de plus sale que l’amour-propre. (Feux)
  • C’est avoir tort que d’avoir raison trop tôt. (Mémoires d’Hadrien)
  • La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu’ils ont cessé de chérir. (Mémoires d’Hadrien)
  • Peu de bipèdes depuis Adam ont mérité le nom d’homme. (L’Œuvre au Noir)
  • Les êtres finissent toujours par vous échapper. (Entretien avec Claude Servan-Schreiber – Juillet 1976)
  • Quand je perds tout, il me reste Dieu. (Feux)
  • Bien plutôt qu’anthropomorphiser l’animal, l’homme a choisi le plus souvent de sacraliser en s’animalisant. (Les Yeux ouverts)
  • L’emploi qu’un homme finit par obtenir est rarement celui pour lequel il se croyait préparé et dans lequel il pensait pouvoir être utile. (Archives du nord)
  • C’est au moment où l’on rejette tous les principes qu’il convient de se munir de scrupules. (Alexis ou le traité du vain combat)
  • Beaucoup d’hommes se défont, peu d’hommes meurent. (Feux)
  • Il n’y a pas d’amour malheureux : on ne possède que ce qu’on ne possède pas. Il n’y a pas d’amour heureux : ce qu’on possède, on ne le possède plus.
  • La relation entre l’écrivain et ses personnages est difficile à décrire. C’est un peu la même qu’entre des parents et des enfants. (Entretien avec Claude Servan-Schreiber – Juillet 1976)

Autres citations de Marguerite Yourcenar.

 

Bibliographie
  • 1921 : Le Jardin des chimères (poésie) ;
  • 1922 : Les dieux ne sont pas morts (poésie) ;
  • 1929 : Alexis ou le Traité du vain combat (roman) ;
  • 1931 : La Nouvelle Eurydice (roman) ;
  • 1932 : Pindare (essai) ;
  • 1934 : Denier du rêve (roman) ;
  • 1934 : La mort conduit l’attelage ;
  • 1936 : Feux (poèmes en prose) ;
  • 1937 : Les Vagues, de Virginia Woolf (traduction) ;
  • 1938 : Les Songes et les Sorts ;
  • 1938 : Nouvelles orientales, (nouvelles) ;
  • 1939 : Le Coup de grâce (roman) ;
  • 1947 : Ce que savait Maisie, d’Henry James (traduction) ;
  • 1951 : Mémoires d’Hadrien (roman) ;
  • 1954 : Électre ou la Chute des masques ;
  • 1956 : Les Charités d’Alcippe (La Flûte enchantée, Liège, poésies) ;
  • 1958 : Présentation critique de Constantin Cavafy 1863-1933, suivie d’une traduction intégrale des ses poèmes (poésie, traduction) ;
  • 1962 : Sous bénéfice d’inventaire (essai) ;
  • 1962 : Ah, mon beau château (étude historique sur le château de Chenonceau) ;
  • 1963 : Le Mystère d’Alceste (théâtre) ;
  • 1963 : Qui n’a pas son Minotaure ? ;
  • 1964 : Hortense Flexner, suivi de poèmes choisis (poésie, essai, traduction) ;
  • 1964 : Fleuve profond, sombre rivière (poésie, traduction de negro spirituals) ;
  • 1968 : L’Œuvre au noir (roman) ;
  • 1969 : Présentation critique d’Hortense Flexner, choix de poèmes (traduction) ;
  • 1971 : Réception de Madame Marguerite Yourcenar à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique – Discours de M. Carlo Bronne et de Mme Marguerite Yourcenar (discours) ;
  • 1971 : Théâtre I (Rendre à césar, la Petite Sirène et le Dialogue dans le marécage) (théâtre) ;
  • 1974 : Le Labyrinthe du monde. I, Souvenirs pieux (récit) ;
  • 1977 : Le Labyrinthe du monde. II, Archives du Nord (récit) ;
  • 1979 : La Couronne et la Lyre (anthologie de poèmes traduits du grec ancien) ;
  • 1980 : Les Yeux ouverts : entretiens avec Marguerite Yourcenar de Matthieu Galey (entretiens) ;
  • 1980 : Mishima ou la Vision du vide, (Gallimard, essai) ;
  • 1981 : Discours de réception de Madame Marguerite Yourcenar à l’Académie française et réponse de Monsieur Jean d’Ormesson (discours) ;
  • 1982 : Comme l’eau qui coule (Anna, soror…, Un homme obscur, Une belle matinée) ;
  • 1982 : Œuvres romanesques (Pléiade) ;
  • 1982 : Sur quelques thèmes érotiques et mystiques de la Gita-Govinda – L’Andalousie ou les Hespérides (essai) ;
  • 1983 : Le Coin des « Amen » de James Baldwin (traduction) ;
  • 1983 : Le Temps, ce grand sculpteur ;
  • 1984 : Blues et Gospels (poésie, traduction) ;
  • 1984 : Cinq Nô moderne de Yukio Mishima (traduction) ;
  • 1984 : Les Charités d’Alcippe, (poème);
  • 1985 : Le Cheval noir à tête blanche (conte indien) ;
  • 1987 : La Voix des choses (recueil de textes illustré de photos de Jerry Wilson) ;
  • 1988 : Le Labyrinthe du monde. III : Quoi ? L’Éternité (récit) ;
  • 1988 : Les Trente-Trois Noms de Dieu-Le Livre d’Adresse (essai d’un journal suivi par poésie) ;
  • 1989 : En pèlerin et en étranger (essai) ;
  • 1991 : Le Tour de la prison (essai, voyages) ;
  • 1991 : Essais et Mémoires (Pléiade) ;
  • 1992 : Écrit dans un jardin (poème illustré par Pierre Albuisson) ;
  • 1993 : Conte bleu – Le Premier soir – Maléfice (contes) ;
  • 1994 : Poèmes à la nuit, de Rainer Maria Rilke (poésie, avec une préface de M. Yourcenar) ;
  • 1995 : Lettres à ses amis et quelques autres (correspondance) ;
  • 1999 : Sources II (essai) ;
  • 2004 : D’Hadrien à Zénon – Correspondance 1951-1956 ;
  • 2007 : Une volonté sans fléchissement – Correspondance 1957-1960 ;
  • 2011 : Persévérer dans l’être – Correspondance 1961-1963.

Articles connexes

Suggestion de livres

Yourcenar : Essais et MémoiresŒuvres romanesques - Essais et mémoires
Yourcenar : Oeuvres Romanesques"Zénon, sombre Zénon": Correspondance 1968-1970

[➕ Autres choix…]

Annonce

À lire également...

EspaceFrancais.com

You cannot copy content of this page