Espace des Citations
Retour au site • Index • Les thèmes • Les auteurs
Rechercher • Coups de cœur • Nouveautés
#138
Votre pensée, qui révasse sur votre cervelle ramollie
Tel un laquais obèse sur sa banquette graisseuse
Je m'en vais l'agacer, d'une loque de mon coeur sanguinolent
Et me repaitre à vous persifler, insolent et caustique
( Vladimir Maïakovski ) Commentaire : Extrait du " Nuage en pantalon "
#2556
... rien ne dégrise mieux la conscience que la méditation des nécessités diverses qui l'encadrent et la légalisent... (Vladimir Jankélévitch)
#2641
Qui sait, c'est peut-être au nom de cette vieille douleur qu'on commence à écrire. Du fond de cette douleur. Que l'écriture nuance et transforme, mais ne guérit pas, tout en faisant de l'homme ce qu'il est. (Vladimir Makanine)
#2642
Nous avons des neuroleptiques, et nous n'avons plus de prophètes. C'est calculé pour. L'homme désormais peut souffrir autant qu'il faut, sans ressentir l'explosion du Verbe. (Vladimir Makanine)
#5239
[Nabokov parle de la composition échiquéenne]
Parce que les problèmes sont la poésie des échecs. Ils exigent du compositeur les mêmes vertus que celles qui caractérisent tout artiste digne de ce nom: originalité, invention, harmonie, concision, complexité et absence splendide de sincérité. (Vladimir Nabokov, Partis pris)
|