Jean Assy

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Jean Assy

1912 – 1935

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Notice biographique

Jean Assy est né à Zahlé à l’est du Liban, en 1924. Après ses études secondaires, il se met à écrire des petits poèmes épars. Jean Assy avait lu Char, Valéry, HugoLamartine. Il a été influencé par les romantiques tels que Hugo et Chateaubriand, il a pris leur goût pour le panorama, leur penchant pour le rêve.

Dans son recueil Les Carillons du soir, publié en 1951, l’écrivain révèle, sur un ton élégiaque, les sentiments de son cœur. Étant imprégné de mysticisme, de l’au-delà, il se forge un monde idéal, fantaisiste, afin d’oublier les soucis quotidiens, les tourments de la vie. Dans ses écrits, Assy cherche la transcendance, il veut sonder l’inconnu, découvrir l’univers divin où foisonnent les lumières.

Dans son second recueil Chimères, publié à Paris en 1957 Jean Assy décrit son expérience personnelle, accédé par le rêve un univers chimérique, où l’ennui et l’angoisse n’existent pas. Le poète révèle une âme sensible, avide de planer, de s’émanciper à travers le songe, le souvenir.

Certes, les Chimères de Jean Assy sont la fuite d’un long rêve qui se mêle à la réalité jusqu’à ne plus pouvoir les séparer. Donc le poète est un peintre qui, par sa plume, transporte le lecteur dans l’au-delà, l’invite à la méditation.

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Choix de poème : Jalousie

Toi, toi née au matin des beautés éternelles !
Toi, l’archange tout blanc ceinturé d’idéel !
Toi, qui fis du chaos et du gouffre infernal
Des feux apprivoisés blottis dans tes prunelles !
Toi, la sœur de l’amour à la crête des monts !
Toi qui sèmes toi-même en gouttes de rosée !
Toi qui rends le bonheur à notre âme abusée
Lorsque nous a trahis celui que nous aimons !
Toi plus pure que lis, déserte notre sphère,
Ne descends pas chez nous ; les hommes sont méchants.
Ils pourraient, les ingrats, dans leur sotte colère,
Te profaner la joue et te meurtrir les flancs !
Continue à jamais ton essor indompté
Vers les parvis lointains des dieux et des déesses.
Un jour le ciel verra nos mystiques promesses
Fleurir et s’embraser dans son éternité !

Jean Assy, Carillon du soir, Jalousie, 1951.

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