La lecture au fil du temps

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L’univers des livres

La lecture au fil du temps

Jusqu’ici, et depuis la plus haute antiquité, la lecture et l’écriture étaient les seuls modes d’échange comme les seuls procédés de travail et de conservation de l’expression par le langage.

(Paul Valéry, Variété III, 1936, p. 48)

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Présentation

Un livre est le résultat du travail d’un écrivain, mais il n’existe réellement que s’il est lu. La lecture qu’en fait chaque lecteur est différente et lui apporte une richesse nouvelle.

→ À lire : La lecture : étapes, bienfaits, inconvénients…Histoire du livre. – 20 citations sur le livre. – 10 astuces pour susciter l’envie de lire. – Impact de la lecture sur le cerveau.
→ À consulter : L’univers des livres.

Lire dans l’Antiquité

Dans l’Antiquité, peu de gens savent lire. Pour la plupart, le seul moyen d’accéder aux livres est d’écouter la lecture à haute voix faite par une personne capable de déchiffrer leur contenu.

La lecture est d’abord réservée aux classes sociales les plus aisées. Mais avec la progression de l’alphabétisation, de plus en plus de gens s’intéressent aux livres. Des bibliothèques publiques sont créées et un premier type de livre fait son apparition : le codex. C’est un assemblage de cahiers de parchemins cousus dont l’aspect est proche de celui des livres actuels.

La lecture devient un loisir de gens aisés. Il y a de plus en plus de lecteurs, notamment des femmes, qui s’intéressent aux livres, en particulier aux livres de cuisine, aux manuels de sport, de magie, aux horoscopes, etc.

Lire au Moyen Âge
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Au Moyen Âge, moins de gens savent lire ; quant à ceux qui savent, le plus souvent des moines, ils se contentent généralement des textes religieux. Ceux-ci sont d’ailleurs écrits en latin ou en grec, ce qui en limite encore l’accès.

À partir du XIIIe siècle, quelques livres en langue vulgaire (en langue orale, l’ancien français par exemple) paraissent. Ils sont surtout destinés à la bourgeoisie qui ignore le latin et le grec ainsi qu’aux cours européennes dans lesquelles les œuvres de divertissement, comme les romans d’amour et de chevalerie, occupent une place importante. L’invention de l’imprimerie au XVe siècle permet une production des livres « en masse » et une diffusion plus importante.

Lire aux XVIIIe et XIXe siècles

Le XVIIIe siècle est le siècle du « livre roi », on parle d’« épidémie de lecture », de fureur de lire.

→ Les femmes lisent des récits de voyage, des fables et des romans familiaux.

→ Les hommes lisent des journaux et se réunissent dans des clubs de lecture.

Des bibliothèques de prêt voient aussi le jour.

Au XIXe siècle, avec l’alphabétisation de masse, les lecteurs se diversifient et les enfants se mettent à lire. Des journaux ainsi que des livres pour enfants (contes de fées, récits fantastiques, abécédaires, syllabaires…), écrits par des auteurs qui se consacrent à eux (comme la comtesse de Ségur), voient le jour.

→ À lire : L’enfance et la littérature. – Apprentissage de la lecture. – L’abécédaire illustré.

Lire aux XXe et XXIe siècles

Dans les années 1940, l’apparition du livre de poche modifie l’attitude des lecteurs. S’il séduit tant les lecteurs, c’est grâce à son prix bas, aux textes qu’il propose (qui vont des textes classiques aux romans contemporains) et à sa facilité de manipulation (il est souple). On peut l’emporter partout avec soi et le lire n’importe où (sur la plage, dans les transports en commun), le manipuler, le plier, le chiffonner.

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À partir des années 1960, la lecture devient l’un des piliers de l’enseignement.

Au XXIe siècle, apparaît la tendance du livre numérique, aussi connu sous les noms de livre électronique et de livrel. C’est un livre édité et diffusé en version numérique, disponible sous la forme de fichiers, qui peuvent être téléchargés et stockés pour être lus sur un écran (ordinateur personnel, téléphone portable, liseuse, tablette tactile), sur une plage braille, un dispositif de lecture de livres audio, ou un navigateur.

Note
L’expression « livre numérique » et ses synonymes « livre électronique » et « livrel » ont été proposés par l’Office québécois de la langue française (OQLF) comme traductions françaises des termes anglais « e-book», « electronic book » ou « digital book ». Selon l’OQLF, la forme hybride « e-livre » (calque de l’anglais « e-book ») est à éviter. En France, l’appellation « livre numérique » a été officiellement recommandée dans le Journal officiel de la République française (JORF) du 4 avril 2012.

→ À lire : Le livre de poche et son histoire.

📽 20 citations choisies sur le livre

L'univers des livres est une rubrique qui tentera de mettre la lumière sur le concept du livre, du lecteur, de la lecture, du vaste monde des librairies, et sur tous les sujets auxquels ils pourraient se rattacher.
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