La ponctuation

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Orthographe

La ponctuation

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La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à fixer les rapports entre les propositions et les idées. D’autre part, elle sert à marquer, à l’aide de signes, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture.

Les principaux signes de ponctuation sont : le point [.], le point d’interrogation [?], le point d’exclamation [!], le point-virgule [;], les points de suspension [], les deux points [:], la virgule [,], les guillemets [« »], le tiret [], les parenthèses [( )].

Le point

Il marque une grande pause dans la lecture. Il indique la fin d’une phrase. Il se met aussi après une abréviation.
Exemples : Hâtez-vous d’aller vous mettre en tenue. Nous attelons dans un instant(Alain-Fournier) / C.Q.F.D. = ce qu’il fallait démontrer.

 Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi du point.

Le point d’interrogation

Il se trouve à la fin des phrases qui expriment une demande. Il est suivi d’une majuscule, mais non lorsqu’il s’insère dans la phrase.
Exemple : Quel esprit ne bat la campagne ?

Le point d’exclamation
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Il se met après une interjection ou à la fin d’une phrase qui exprime la joie, la douleur, l’admiration… Lui aussi est suivi d’une majuscule, mais non lorsqu’il s’insère dans la phrase.
Exemple : Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
Oui ! Ça y est ! Il a réussi son examen ! 
(Corneille)

La virgule

Elle marque une petite pause dans la lecture. Elle sert à séparer, dans une phrase, les éléments semblables, c’est-à-dire de même nature ou de même fonction, qui ne sont pas unis par l’une des conjonctions de coordination mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Comme elle sépare les énumérations et permet ainsi de lever certaines ambiguïtés de construction.
Exemple : L’homme était petit, trapu, rouge et un peu ventru. (Maupassant)

→ Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi de la virgule.

Le point-virgule

Il marque une pause moyenne dans la lecture. Dans une phrase, il sert à séparer : des propositions liées plus ou moins étroitement par le sens, et les parties semblables ou les propositions d’une certaine longueur dont les éléments sont déjà séparés par des virgules.
Exemple : Je me trouvais triste entre les rideaux de mon lit ; je voulais me lever, sortir ; je voulais voir ma mère, ma mère à tout prix… (Pierre Loti)

→ Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi du point-virgule.

Les points de suspension

Ils indiquent que la phrase est inachevée, marquent une interruption causée par l’émotion, la surprise, l’hésitation… ou un arrêt voulu dans le développement de la pensée pour mettre en relief certains éléments de la phrase.
Exemple : « Messieurs et chers administrés Messieurs et chers admi Messieurs et chers » (Alphonse Daudet).

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Les deux points

Ils annoncent les paroles de quelqu’un, une énumération, une explication ou une justification.
Exemple : Zadig disait : « Je suis donc enfin heureux ! » (Voltaire).

 Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi des deux points.

Les guillemets

Ils s’emploient pour encadrer : une citationles paroles de quelqu’un, une conversation, une expression ou un terme qu’on veut mettre en valeur.
Exemple Le Comte : « Le Roi peut à son gré disposer de ma vie. » (CorneilleLe Cid)

 Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi des guillemets.

Les parenthèses

Elles servent à isoler une idée, une réflexion qui pourraient être supprimées sans altérer le sens de la phrase. Comme elles peuvent être utilisées pour insérer des explications supplémentaires. Un narrateur peut les employer pour exprimer ses réflexions personnelles.
Exemple : Une petite fille (de sept ans) s’approcha de l’estrade.

 Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi des parenthèses.

Le tiret

Il marque le changement d’interlocuteur dans un dialogue et marque aussi la mise en valeur d’un élément de la phrase.
Exemple : Reste-t-il du pain d’hier ? dit-il à Nanon.
 Pas une miette, monsieur.
 (Honoré de Balzac)

Le trait d’union

C’est un signe écrit ou typographique, en forme de petit trait horizontal, servant de liaison entre les éléments de certains noms composés et entre le verbe et le pronom postposé.
Exemple : Arcenciel, croistu ? Prendsle.

 Pour en savoir plus, consultez la page détaillée sur l’emploi du trait d’union.

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