Michel Butor

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Auteurs français

Michel Butor

1926 – 2016

Je n’écris pas des romans pour les vendre, mais pour obtenir une unité dans ma vie ; l’écriture est pour moi une colonne vertébrale.

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(Michel Butor, Pour un Nouveau Roman, 1960)

Présentation

Photo de Michel Butor. Bertrand Langlois / AFP

Michel Butor est un poète, romancier, enseignant, essayiste, critique d’art et traducteur français né à Mons-en-Barœul (Nord) le 14 septembre 1926 et mort le 24 août 2016 à Contamine-sur-Arve (Haute-Savoie). Il a délaissé le genre du roman proprement dit depuis les années 1960. Il est l’un des instigateurs du Nouveau Roman, qui, par la suite, a fait le choix d’une écriture non romanesque, laboratoire de ses recherches formelles.

Il est célèbre pour son roman La Modification (1957), ouvrage majeur du Nouveau roman, pour la part de son œuvre consacrée aux livres d’art, et pour ses travaux universitaires sur la littérature française. Il écrit de nombreux essais et pratique divers genres qui s’apparentent à la poésie.

En 2006, commence la publication de ses œuvres complètes en treize volumes par les éditions de la Différence sous la direction de Mireille Calle-Gruber. Il reçoit le Prix Mallarmé pour Seize Lustres. En 2013, il reçoit le Grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Le 24 août 2016, il meurt à l’hôpital de Contamine-sur-Arve, dans le département de la Haute-Savoie, non loin de son lieu de résidence, trois semaines avant son quatre-vingt-dixième anniversaire.

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Prix littéraires
  • 1957 : prix Fénéon pour L’Emploi du temps
  • 1957 : prix Renaudot pour La Modification
  • 1960 : Prix de la Critique Littéraire pour Répertoire
  • 1998 : Grand Prix du romantisme Chateaubriand pour Improvisations sur Balzac
  • 2006 : prix Mallarmé pour Seize Lustres
  • 2007 : Grand Prix des Poètes de la SACEM
  • 2013 : grand prix de littérature de l’Académie française
  • 2016 : grand Prix de Poésie de la SGDL
Un maître du Nouveau Roman

Licencié en philosophie, discipline qu’il enseignera plus tard dans plusieurs établissements à l’étranger, Michel Butor se fait connaître comme l’un des auteurs du Nouveau Roman, aux côtés d’Alain Robbe-Grillet et de Claude Simon, en publiant quatre ouvrages qui ont renouvelé les conventions du genre romanesque.

L’œuvre de Butor s’organise autour d’une double structuration du texte, spatiale et temporelle, sans cesse en interaction, et qui s’impose comme l’objet même du récit. Aussi Passage de Milan (1954), chronique de la vie quotidienne dans un immeuble parisien des années cinquante, privilégie-t-il l’organisation spatiale par rapport à la structure chronologique ; dans L’Emploi du temps (1956), le héros-narrateur tente de raconter l’année qu’il vient de passer dans une ville imaginaire d’Angleterre, mais s’enlise dans ses souvenirs, où interfèrent les événements contemporains de la narration. L’usage de la deuxième personne du pluriel dans La Modification (prix Renaudot 1957), fait entrer le lecteur dans l’évocation des vingt-quatre heures passées dans l’express Paris-Rome par Léon Delmont, durant lesquelles celui-ci renonce progressivement au projet qu’il formait de rejoindre sa maîtresse. Dans Degrés (1960), trois narrateurs différents racontent la même heure de classe dans un lycée parisien, le livre incluant dans ce temps clos des prolongements historiques et géographiques.

Voyages dans les mots

Cherchant d’autres réponses à la question finale de ce quatrième récit (« qui parle ? »), Butor abandonne le roman et se tourne vers une forme d’écriture délibérément fragmentaire, transgressant les frontières qui séparent les genres pour mieux accueillir, grâce aux collages et aux citations de toutes sortes, la « superposition de paroles ». Grand voyageur, il s’attache à « représenter » les villes et les pays : l’Égypte dans Le Génie du lieu (1958), les États-Unis dans Mobile (1962) et 6 810 000 Litres d’eau par seconde (1966), qui évoque le Niagara, Venise dans Description de San Marco (1963) ; les lieux sont autant de prétextes à des parcours dans l’écriture morcelée. Le lecteur peut y choisir son cheminement, puiser la matière d’une lecture dont il devient le créateur actif. Butor privilégie désormais les textes courts, où il explore des possibilités poétiques, typographiques et plastiques (Boomerang, 1978), poursuivant dans un langage multiforme un dialogue permanent avec les divers modes d’expression artistique (Mots sur la peinture, 1969 ; Dialogue avec trente-trois variations de Ludwig van Beethoven sur une valse de Diabelli, 1971). Ses études critiques et théoriques prolongent son travail d’écrivain – le créateur s’appuyant toujours sur les œuvres passées pour inventer – en particulier la série des Répertoires (cinq volumes publiés de 1960 à 1982) et celles des Improvisations (sur Flaubert, Rimbaud, Michaux, Balzac), réécriture des cours qu’il a donnés à la faculté des lettres de Genève.

La Modification (1957)

La Modification est un roman de Michel Butor, publié en 1957 et qui a obtenu le prix Renaudot la même année. Ce livre, l’un des plus marquants du Nouveau Roman, est novateur dans sa forme. En utilisant la deuxième personne du pluriel, le « vous », le narrateur transforme le lecteur en acteur du récit et invente une forme inédite de monologue intérieur.

La Modification est l’histoire de cette transformation. Le narrateur, qui perce derrière ce « vous » énigmatique, est un représentant de commerce, Léon Delmont. Celui-ci emprunte régulièrement pour affaires le train Paris-Rome et, à Rome, retrouve Cécile, sa maîtresse. Rompant avec ses habitudes, il s’y rend spécialement pour annoncer à Cécile qu’il a décidé de quitter femme et enfants, et qu’il désire la faire venir vivre à Paris avec lui.

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Au moment où le train arrive dans la banlieue de Rome, la décision du narrateur est prise : il n’ira pas voir sa maîtresse. Il reviendra dans quelques jours à son foyer. Cette décision est pour lui l’occasion de faire le point sur lui-même, d’analyser les motifs de sa décision, de discerner la part qu’ont prise les circonstances à une connaissance plus aiguë de lui-même, de son problème, de ses aspirations, de l’effort que constituera pour lui la rédaction d’un livre. On voit aisément à quel point cette page capitale éclaire le sens que Butor entend donner à son roman (3e partie, VII).

De l’autre côté du corridor, passe la grande raffinerie de pétrole avec sa flamme et les ampoules qui décorent, comme des arbres de Noël, ses hautes tours d ‘aluminium.
Toujours debout, face à votre place, à cette photographie de l’Arc de Triomphe de Paris, tenant le livre entre vos doigts, quelqu’un frappe sur votre épaule, ce jeune marié que vous appeliez Pierre, et vous vous asseyez pour le laisser sortir, mais ce n’est pas cela qu’il veut; il allonge le bras et ouvre la lumière.
Tous les yeux s’écarquillent alors, tous les visages marquent de la hâte.
Il prend une des valises au-dessus de sa jeune épouse, la dépose sur la banquette, l’ouvre, y cherche leurs affaires de toilette. Vous vous dites :
s’il n’y avait pas eu ces gens, s’il n’y avait pas eu ces objets, et ces images auxquels se sont accrochées mes pensées de telle sorte qu’une machine mentale s’est constituée, faisant glisser l’une sur l’autre les régions de mon existence au cours de ce voyage différent des autres, détaché de la séquence habituelle de mes journées et de mes actes, me déchiquetant.
s’il n’y avait pas eu cet ensemble de circonstances, cette donne du jeu, peut-être, cette fissure béante en ma personne ne se serait-elle pas produite cette nuit, mes illusions auraient-elles pu tenir encore quelque temps.
mais maintenant qu’elle s’est déclarée, il ne m’est plus possible d’espérer qu’elle se cicatrise ou que je l’oublie, car elle donne sur une caverne qui est sa raison, présente à l’intérieur de moi depuis longtemps, et que je ne puis prétendre boucher, parce qu’elle est en communication avec une immense fissure historique.
Je ne puis espérer me sauver seul. Tout le sang, tout le sable de mes jours s’épuiserait en vain dans cet effort pour me consolider.
Donc préparer, permettre, par exemple au moyen d’un livre, à cette liberté future hors de notre portée, lui permettre, dans une mesure si infime soit-elle de se constituer, de s’établir.
c’est la seule possibilité pour moi de jouir au moins de son reflet tellement admirable et poignant.
sans qu’il puisse être question d’apporter une réponse à cette énigme que désigne dans notre conscience ou notre inconscience le nom de Rome, de rendre compte même grossièrement de ce foyer d’émerveillements et d’obscurités.
Passe la gare de Roma Trastevere. Au-delà de la fenêtre, les premiers tramways allumés se croisent dans les rues.

Le roman a pour cadre temporel ce trajet en train. Le récit s’organise à la fois au gré des réflexions et des souvenirs du narrateur et autour des observations concernant, en particulier, les différentes personnes qui voyagent dans son compartiment. La Modification raconte comment la décision qui est à l’origine de ce voyage secret – annoncer à sa maîtresse son désir de vivre avec elle – est abandonnée à l’arrivée du train à Rome, au profit de la décision contraire, celle de rester avec sa femme.

C’est une voix singulière qui se fait entendre au long de ce roman, la voix d’une conscience en train de se découvrir à la croisée d’un voyage vers un avenir nouveau, qui donne lieu, en fait, à un retour dans le passé. Le souvenir devient le vecteur d’une analyse de soi qui permet au lecteur de s’entendre dire qu’un point de vue peut varier selon les « modifications » qu’entraînent en soi les déplacements qu’on entreprend dans l’espace et le temps. Le roman, lui, et plus particulièrement la forme interpellatoire, devient le moyen de sommer le lecteur d’entreprendre le même travail sur sa propre conscience.

L’Emploi du temps (1956)

L’Emploi du temps est un roman de Michel Butor, publié en 1956 et ayant reçu le prix Fénéon l’année suivante. Ce livre peut être considéré comme un bon exemple du mouvement du Nouveau roman, romans des années 1950 en France assez expérimentaux et refusant d’accorder à l’intrigue une place primordiale.

Penser la ville

L’Emploi du temps est le deuxième roman de Butor et comme dans Le Passage de Milan (1954), il s’intéresse à la symbolique de la ville. Dans L’Emploi du temps, l’auteur prolonge sa recherche, au sein de laquelle les architectures de la ville, de l’existence et du texte se mêlent et fondent une philosophie de l’espace humain. Si Michel Butor est considéré comme un auteur du Nouveau roman, c’est sans doute parce qu’il privilégie les notions de temps et d’espace, lesquelles s’assimilent parfois dans L’Emploi du temps à de véritables personnages.

Apprivoiser la ville

Tout se déroule à Bleston, ville anglaise purement fictive. Jacques Revel y est envoyé pour une année par son entreprise. Mais, bien vite, la ville devient une ennemie, un lieu impénétrable et hostile que le personnage impuissant tente un jour de détruire en en brûlant le plan, lui-même incapable de la représenter. C’est pour expliquer cet acte, et tout ce qui l’a préparé durant les huit premiers mois passés dans cette ville, que Jacques Revel entreprend la rédaction d’un journal rétrospectif. On découvre alors Ann, Rose, Horace Buck ou encore J.C. Hamilton, autant de personnages qui ouvrent les portes de la ville comme le font les lieux des deux cathédrales et du musée. Quand le journal rejoint le moment de l’écriture, Jacques décide de relire tout ce qu’il a déjà rédigé et mêle de ce fait le récit du présent aux commentaires des écrits passés. Les temps s’enchevêtrent avec complexité. L’Emploi du temps s’achève alors qu’Ann a échappé au narrateur et que celui-ci n’a pas réellement réussi à appréhender la ville : si les temps de son journal se sont rejoints, ils laissent en suspens le vide d’une journée mystérieusement inexpliquée.

S’écrire dans le labyrinthe d’une ville

Dans L’Emploi du temps tous les repères semblent perdus. Le personnage est égaré dans cette ville labyrinthique où il ne trouvera jamais sa place. Certains événements semblent inexplicables tant les indices paraissent réticents à se laisser recouper. Le lecteur pourrait ne pas se retrouver dans cette narration où les temps se confondent et au sein de laquelle le narrateur-personnage ne dévoile pas toutes les indications. Et pourtant tout est formidablement construit chez Butor ; pas un seul mot n’est là par hasard. Dans le roman, la symbolique de l’espace est omniprésente : de la toponymie des rues à la métaphore des lieux historiques, tout est représentation. Dans cette narration non linéaire, les passages se font écho, s’éclairent mutuellement en se répondant ou en se nuançant ; l’histoire est un gigantesque palimpseste de grands mythes et d’œuvres littéraires. Le lecteur peut reconstruire entièrement ce puzzle où l’absence seule d’une pièce inspire le doute. Celui qui se perd, c’est celui-là même qui tente de se retrouver dans l’espace qui l’entoure.

Dans L’Emploi du temps, c’est Bleston qui constitue le texte où les lignes sont celles des rues. Pour comprendre la ville le personnage l’a remodelée par l’écriture ; ce texte-ville à l’image si décousue épouse en définitive l’esprit labyrinthique du personnage-écrivain. Jacques Revel n’aura pas tout à fait apprivoisé Bleston mais, en l’appréhendant, il aura appris à se déchiffrer lui-même un peu plus.

Degrés (1960)

Degrés est un est un roman de Michel Butor paru en 1960. C’est l’histoire de trois narrateurs différents, qui relatent la même heure de cours durant laquelle un professeur raconte, à ses élèves de seconde d’un lycée parisien, le voyage de Christophe Colomb vers l’Amérique.

Rédigé avant le premier séjour aux États-Unis (1959), Degrés décrit (désécrit ?) un cours – « la découverte et la conquête de l’Amérique » – dans un lycée parisien.

Filiation oblique (la parenté d’un élève de seconde avec ses deux oncles professeurs) transformée en filage, filature bientôt, une (en) quête par voisinages, dans l’écheveau colossal des références, couvrant la totalité (saluée par Sartre) des réseaux qui s’entrouvrent : le maître d’œuvre Pierre Cernier se tue à la tâche ; les deux adjuvants, relais du narrateur initial, achèvent cette minutieuse carte de navigation dans l’enseignement français.

Récit méthodique, juxtaposant passions et structures réifiées dans un tissu continu de vie fonctionnaire, travail exclusif sur les listes, horaires, morceaux choisis, gestes répertoriables, la stéréotypie des désignations et de tout ce qui s’archive, extériorité et immanence, cela jouant comme matrice d’épisodes romanesques, éveillant progressivement attente, mémoire, désir.

Réel insinué de partout, travaillant à la décomposition du roman, résidus décodés d’un humanisme à l’agonie, l’Occident blanc éclate, quand le texte ajuste ces fragments de façon rectiligne (Mondrian) dans un inénarrable collage.

Trajet d’une conscience gigantale (rabelaisienne) non directive et qui donc s’y perd, ramenant l’ancien dans l’attente d’un autre continent géographique et mental, ce vieux monde fissuré mais mobile, déjà en partance vers l’espace américain décentré, Nouvelles Indes, notre mort et notre renaissance.

📽 15 citations choisies de Michel Butor
  • Je n’écris pas des romans pour les vendre, mais pour obtenir une unité dans ma vie ; l’écriture est pour moi une colonne vertébrale. (Répertoire, 1960)
  • Notre existence quotidienne est un mauvais feuilleton par lequel nous nous laissons envoûter. (Répertoire, 1960)
  • La nouvelle apparition de l’enfant qui dort au fond de nous-mêmes, recouvert par une si épaisse nappe de déceptions et d’oublis, exige attention et silence. (Répertoire, 1960)
  • Il ne peut y avoir de réalisme véritable que si l’on fait sa part à l’imagination, si l’on comprend que l’imaginaire est dans le réel, et que nous voyons le réel par lui. (Répertoire, 1960)
  • Le dandysme, forme moderne de stoïcisme, est finalement une religion dont le seul sacrement est le suicide. (Histoire extraordinaire, 1961)
  • Chaque mot écrit est une victoire contre la mort. (Entretiens avec Georges Charbonnier)
  • Toute notre expérience de la peinture comporte en fait une considérable partie verbale. Nous ne voyons jamais les tableaux seuls, notre vision n’est jamais pure vision. (Les Mots dans la peinture, 1969)
  • Ne sait si le rire est comme on le dit le propre de l’homme mais s’il est absent l’homme l’est aussi. (Étendards étendoirs, 2012)
  • Dans le roman, ce que l’on nous raconte, c’est donc toujours aussi quelqu’un qui se raconte et nous raconte. (Essais sur le roman, 1969)
  • Il me faut écrire un livre ; ce serait pour moi le seul moyen de combler le vide qui s’est creusé, n’ayant plus d’autre liberté. (La Modification, 1957)
  • Ce cordon de phrases est un fil d’Ariane parce que je suis dans un labyrinthe, parce que j’écris pour m’y retrouver. (L’Emploi du temps, 1956)
  • Le roman est le laboratoire du récit. (Essais sur le roman, 1969)
  • Nous irons tenter notre chance ensemble. Ce serait bien le diable… (La Modification, 1957)
  • Il y a dans toute œuvre d’art une tentation surmontée de suicide. (Vanité, 1980)
  • J’ai vu des textes alizés déployer des nuages de paysage en gouttelettes. (Illustrations, IV, 1964-1976)
Bibliographie
Romans
  • Passage de Milan, Paris, Minuit, 1954
  • L’Emploi du temps, Paris, Minuit, 1956
  • La Modification, Paris, 1957
  • Degrés, Paris, Minuit, 1960
Poésie
  • Feu de carte
  • Hoirie-Voirie, illustré par Pierre Alechinsky, édition hors commerce, Olivetti, 1970
  • Travaux d’approche, Paris, Gallimard, 1972, coll. « Poésie »
  • Catalogue d’exposition de Georges Lauro, Vence, galerie Alphonse Chave, 1979
  • Envois, Paris, Gallimard, 1980, coll. « Le chemin »
  • Exprès, Paris, Gallimard, 1983, coll. « Le chemin »
  • À fleur de peau, Les Ateliers du Prisme, 1985, 150 exemplaires numérotés
  • Passages de fleurs, illustré par Jacques Hérold, Les Ateliers du Prisme pour la Caisse des dépôts et consignations, 1985
  • Victor Hugo écartelé, illustré par Jiri Kolar, Æncrages & Co, 1988
  • Le fil à quoi tient notre vie, illustré par Joël Leick, Æncrages & Co, 1996
  • Don Juan
  • Zoo
  • Géographie parallèle, L’Amourier éditions, 1998
  • Dialogue avec Arthur Rimbaud, L’Amourier éditions, 2001
  • Au Rendez-vous des amis, L’Amourier éditions, 2003
  • L’ Homme et ses masques (en collaboration avec Alain-Michel Boyer), Paris, Hazan, 2005
  • Survivre, illustré par Georges Badin, Æncrages & Co, 2010, coll. « Voix de chants »
  • Les Temps suspendus, illustré par Henri Maccheroni avec la participation de Bertrand Roussel, Mémoires Millénaire, 2010
  • 24 Trièdres, illustré par Scanreigh, Æncrages & Co, 2011, coll. « Voix de chants »
  • Femmes de Courbet, illustré par Colette Deblé d’après 21 tableaux de Gustave Courbet, Æncrages & Co, 2012, coll. « Écri(peind)re »
  • Une nuit sur le Mont Chauve, en collaboration avec Miquel Barceló, Paris, La Différence, 2012
  • étendards étendoirs. Artgo & Cie, 2012.
  • Le Long du corps, illustré par Paul de Pignol, Rouen
  • Solitudes enchevêtrées, illustré par Paul de Pignol, Rouen, L’Instant perpétuel, 2015
  • Sculpter le brouillard, illustré par Éric Bourguignon, Rouen, L’Instant perpétuel, 2015
  • Absence, illustré par Anne-Marie Donaint-Bonave, Rouen, L’Instant perpétuel, 2015
  • Propos en l’air, illustré par Robert Brandy. Artgo & Cie, 2014.
  • Commémoration pour le drapeau noir. Argo & Cie, 2015.
  • Georges en moto, illustré par Sophie Rousseau. Rouen, L’Instant perpétuel, 2016.
Essais
  • Répertoire I à V, Paris, Minuit, 1960-1982
  • Histoire extraordinaire : essai sur un rêve de Baudelaire, 1961
  • Retour du boomerang, 1988
  • Improvisations sur Flaubert, 1989
  • Improvisations sur Rimbaud, 1989
  • Icare à Paris ou les entrailles de l’ingénieur, 1992
  • L’Utilité poétique, 1995
  • Le Sismographe aventureux – Improvisations sur Henri Michaux, Paris, La Différence, 1999
  • Improvisations sur Balzac, Paris, La Différence, 1998, trois vol.
  • Neuf leçons de littérature, avec Chloé Delaume, Pierrette Fleutiaux, et Hédi Kaddour, 2007
  • Petite histoire de la littérature française : 1 livre + 6 CD + 1 DVD, Éditions Carnets Nord 2008
  • Improvisations sur Michel Butor : L’écriture en transformation, Paris, La Différence, coll. « Minos », 2014, 320 p.
  • Hugo, Paris, Éditions Buchet/Chastel, 2016, 208 p.
Textes expérimentaux
  • Mobile : étude pour une représentation des États-Unis, Paris, Gallimard, 1962
  • Réseau aérien, 1962
  • Portrait de l’artiste en jeune singe, 1967
  • Le Génie du lieu : série de cinq ouvrages (Le Génie du lieu (1958), Ou (1971), Boomerang (1978), Transit (1992) et Gyroscope (1996))
  • Matière de rêves : série de cinq ouvrages, 1975-1985
Écrits sur la peinture
  • Description de San Marco, 1963
  • Les mots dans la peinture, 1969
  • Illustrations [I à IV] : série de quatre ouvrages, 1964-1976
  • Hérold, 1964
  • Delvaux : catalogue de l’œuvre peint, en collaboration avec Jean Clair et Suzanne Houbart-Wilkin, Production de la Société Nouvelle d’Éditions Internationales, Bruxelles, 1975
  • Notes autour de Mondrian in Tout l’œuvre peint de Piet Mondrian, 1976
  • Vanité, 1980
  • Envois, 1980
  • La Verge, 1981
  • Express (Envois 2), 1982
  • Vieira Da Silva, 1983
  • Avant-goût [I à IV], 1984-1992
  • Diego Giacometti, 1985
  • L’œil de Prague. Dialogue avec Charles Baudelaire autour des travaux de Jiři Kolář, 1986
  • Dialogue avec Eugène Delacroix sur l’entrée des Croisés à Constantinople, 1991
  • Faust de Goethe illustré par Delacroix, éditions Diane de Selliers, postface de Michel Butor, 1997
  • Dialogue avec Rembrandt Van Rijn sur Samson et Dalila, 2005
  • Le Chemin du ciel et La Chute des damnés : Une lecture de Dirk Bouts, Éditions Invenit, 2011
Divers
  • Dialogue avec 33 variations de Ludwig van Beethoven sur une valse de Diabelli, Paris, Gallimard, 1971, coll. « Le Chemin »
  • Le Japon depuis la France, Un rêve à l’ancre, Hatier, 1995
  • « Déchiffrer les mystères d’un monde moderne », entretien avec Agnès Marcetteau-Paul, Revue Jules Verne 18, Conversations avec Michel Butor et Péter Esterhàzy, Centre International Jules Verne, 2004, p. 65-114
  • « Souvenir de La Villetertre » et « Baie de Somme », dans Picardie, autoportraits, collectif, avec Christian Morel de Sarcus, Centre International Jules Verne/Éditions de la Wéde, 2005
  • Jardins de rue au Japon, avec Olivier Delhoume, Genève, Notari 2010
  • Les Trois Châteaux, livre pour enfant illustré par Titi Parant, Paris, La Différence, 2012
  • Conversation sur le temps, entretien avec Carlo Ossola, Paris, La Différence, 2012
  • Hugologie / Julius Baltazar, catalogue de l’exposition éponyme (maison de Victor Hugo/Paris 3 novembre 2015-24 janvier 2016) avec des interventions sur des peintures de Julius Baltazar, Paris, éditions du Littéraire, 2015
  • ALBUM, photos de Marie-Jo et interventions manuscrites de Michel Butor. Artgo & Cie, 2015.
  • Graines, photographies de Paul Starosta, éditions 5 continents, 2016
Filmographie
  • Pierre Coulibeuf, Divertissement à la maison de Balzac, court métrage, 1989
  • Pierre Coulibeuf, Michel Butor Mobile, long métrage, 1999

Articles connexes

Suggestion de livres


La Modification

Fiche de lecture : La Modification

Degrés

L’Emploi du temps

Essais sur le roman

Correspondance : : 1955-1978

Essais sur les modernes

Répertoire littéraire
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