#8295
Nous naissons différents : soyons ce que nous sommes. (Jean-François Marmontel, Le Huron, 1768)
#8296
Le bonheur des ingrats enhardit leur audace. Vaincu l'on m'implorait, vainqueur on me menace. (Jean-François Marmontel, Denys le tyran, 1748)
#8297
Le grand art d'être utile aux hommes, c'est de tourner les plaisirs au profit des mœurs. (Jean-François Marmontel, Réflexions sur la tragédie : Pour être mises à la suite d'Aristomène, 1750)
#8298
Un poète est éloquent, lorsque dans ses écrits, c'est le cœur qui pense et qui s'exprime. (Jean-François Marmontel, Réflexions sur la tragédie : Pour être mises à la suite d'Aristomène, 1750)
#8299
Je me sens le cœur tressaillir,
Quand je vois deux amants s'aimer avec tendresse.
On ne médit de la jeunesse,
Que par le chagrin de vieillir. (Jean-François Marmontel, La Fausse magie, 1775)
#8300
Quand l'âge vient, l'amour nous laisse:
C'est une loi qu'il faut subir.
La jeunesse aime la jeunesse,
Comme la rose le zéphyr. (Jean-François Marmontel, La Fausse magie, 1775)
#8301
Je ne dis pas quel objet
Le ciel destine à me plaire.
Aimer n'est pas un projet ;
C'est l'instant qui nous éclaire. (Jean-François Marmontel, La Fausse magie, 1775)
#8302
Il est bien difficile d'être aussi fortuné sans un peu d'étourdissement. (Jean-François Marmontel, Mémoires d'un père, 1804)
#8303
Les nouveautés ont ce désavantage qu'on y va moins en spectateur qu'en critique. (Jean-François Marmontel, Éléments de littérature, 1787)
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