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#4306
Les mots avec lesquels on empoisonne le coeur d'un enfant, par petitesse ou ignorance, restent enkystés dans sa mémoire et, tôt ou tard, lui brûlent l'âme. (Carlos Ruiz Zafón, L'ombre du vent)
#4851
[...] l'auteur s'écrit à lui-même pour se dire des choses qu'il ne pourrait comprendre autrement. (Carlos Ruiz Zafón, L'ombre du vent)
#8035
[...] rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son cœur. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 16)
#8036
Un secret vaut ce que valent les personnes qui doivent le garder. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 19)
#8037
- Quel âgé a ce jouvenceau ? s'enquit-il en me dévisageant avec intérêt. - Presque onze ans, déclarai-je. [...] - C'est-à-dire dix. Ne te rajoute pas des années, vaurien, la vie s'en chargera bien assez tôt. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 22)
#8038
Il n'y a pas de langues mortes, il n'y a que des cerveaux engourdis. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 25)
#8039
Pour moi, la lecture était une obligation, une sorte de tribut à payer aux professeurs et aux précepteurs sans bien savoir pourquoi. Je ne connaissais pas encore le plaisir de lire, d'ouvrir des portes et d'explorer son âme, de s'abandonner à l'imagination, à la beauté et au mystère de la fiction et du langage. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 41)
#8040
[...] dans le commerce des livres il faut se méfier de tout, même d'une table de matières. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 45)
#8041
La luxure est un vilain péché [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 65)
#8042
Paris est la seule ville du monde où mourir de faim est encore considéré comme un art. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 94)
#8043
Les cadeaux sont donnés pour le plaisir de celui qui les offre, pas pour les mérites de celui qui les reçoit [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 107)
#8045
La télévision est l'Antéchrist [...], et je vous dis, moi, qu'il suffira de trois ou quatre générations pour que les gens ne sachent même plus lâcher un pet pour leur compte et que l'être humain retourne à la caverne, à la barbarie médiévale et à l'état d'imbécillité que la limace avait déjà dépassé au Pléistocène. Ce monde ne mourra pas d'une bombe atomique, comme le disent les journaux, il mourra de rire, de banalité, en transformant tout en farce et, de plus, en mauvaise farce. (Carlos Ruiz Zafón, Pocket, L'Ombre du vent, p. 147)
#8044
[...] les sciences ne sont pas faites pour le sexe faible. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 151)
#8046
Vous les jeunes, vous ne racontez jamais rien. C'est nous, les vieux, qui ne savons pas nous arrêter de parler. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 160)
#8047
L'homme [...] fonctionne comme une ampoule électrique : il s'allume d'un coup et refroidit aussi vite. La femme, elle, c'est scientifiquement prouvé, s'échauffe comme une casserole [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 184)
#8048
Le cœur de la femme est un labyrinthe de subtilités qui défie l'esprit grossier du mâle à l'affût. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 185)
#8049
[...] la poésie ment, même si elle le fait joliment [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 185)
#8050
La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. Il agit par instinct, comme un bœuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder, sauf votre respect, tout ce qu'il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité ou [...] la manière de se distraire. En fait, le monde aurait besoin de plus de gens vraiment méchants et de moins de simples crétins... (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 214-215)
#8051
Quelqu'un a dit un jour que se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 243)
#8052
- Un bon père ? - Oui. Comme le votre. Un homme possédant une tête, un cœur et une âme. Un homme capable d'écouter, de guider et de respecter un enfant, et non de l'étouffer sous ses propres défauts. Quelqu'un que l'enfant n'aimerait pas seulement parce que c'est son père, mais qu'il admirerait pour ce qu'il est réellement. Quelqu'un à qui son enfant voudrait ressembler. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 256)
#8053
- Les livres sont assommants. - Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même [...]. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 290)
#8054
Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 314)
#8055
[...] aimer vraiment c'est aimer en silence, avec des actes et non des mots. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 367)
#8056
Le sot parle, le lâche se tait, le sage écoute. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 407)
#8057
La mort a toujours cet effet : elle ne laisse personne à l'abri de la sensiblerie. Face à un cercueil, tout le monde devient bon et ne voit plus que ce qu'il a envie de voir. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 412)
#8058
L'attente est la rouille de l'âme. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 438)
#8059
Nul n'a autant de compassion pour un menteur qu'un autre menteur. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 451-452)
#8060
Le vin fait du sage un idiot et de l'idiot un sage. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 493)
#8061
Il n'y a pas de seconde chance, sauf pour le remords. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 499)
#8063
La difficulté n'est pas de gagner de l'argent [...]. La difficulté est de le gagner en faisant quelque chose qui en vaille la peine. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 515)
#8064
Le temps m'a appris à garder l'espoir, mais à ne jamais lui accorder une confiance excessive. L'espoir est cruel et vaniteux sans conscience. (Carlos Ruiz Zafón, L'Ombre du vent, Pocket, p. 615)



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