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#51
Ce que la voix peut cacher, le regard le livre; c'est dans le regard, non dans la voix, que se trahit la crainte. (Georges Bernanos)
#849
Vous avez la vocation de l'amitié, observait un jour mon vieux maître le chanoine Durieux. Prenez garde qu'elle ne tourne à la passion. De toutes, c'est la seule dont on ne soit jamais guéri. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#850
L'enfer, madame, c'est de ne plus aimer. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#851
O chimères!
Nous ne connaissons réellement rien de ce monde, nous ne sommes pas au monde. (Georges Bernanos, Journal d'un curé campagne)
#852
Le péché contre l'espérance — le plus mortel de tous, et peut-être le mieux accueilli, le plus caressé. Il faut beaucoup de temps pour le reconnaître, et la tristesse qui l'annonce, le précède, est si douce! C'est le plus riche des élixirs du démon, son ambroisie. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#853
J'ai écarté le voile de mousseline, effleuré des doigts le front haut et pur, plein de silence. Et pauvre petit prêtre que je suis, devant cette femme si supérieure à moi hier encore par l'âge, la naissance, la fortune, l'esprit, j'ai compris — oui, j'ai compris ce que la paternité. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#854
N'est-ce pas assez que Notre-Seigneur m'ait fait cette grâce de me révéler aujourd'hui, par la bouche de mon vieux maître, que rien ne m'arracherait à la place choisie pour moi de toute éternité, que j'étais prisonnier de la Sainte Agonie? (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#855
Mais j'imagine le silence de certaines âmes comme d'immenses lieux d'asile. Les pauvres pécheurs, à bout de forces, y entrent à tâtons, s'y endorment, et repartent consolés sans garder aucun souvenir du grand temple invisible où ils ont déposé un moment leur fardeau. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#856
Jetez-vous donc en avant tant que vous voudrez, il faudra que la muraille cède un jour, et toutes les brèches ouvrent sur le ciel. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#857
"Est-ce possible? L'ai-je donc tant aimé?" me disais-je. Ces matins, ces soirs, ces routes. Ces routes changeantes, mystérieuses, ces routes pleines du pas des hommes. Ai-je donc tant aimé les routes, nos routes, les routes du monde? Quel enfant pauvre, élevé dans leur poussière, ne leur a confié ses rêves? Elles les portent lentement, majestueusement, vers on ne sait quelles mers inconnues, ô grands fleuves de lumières et d'ombres qui portez le rêve des pauvres! (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#858
Les jours passent, passent [...] Qu'ils sont vides! [...] Il me semble que ma vie, toutes les forces de ma vie vont se perdre dans le sable. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#859
Les moines souffrent pour les âmes. Nous, nous souffrons par elles. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#860
Car la question sociale est d'abord une question d'honneur. C'est l'injuste humiliation du pauvre qui fait les misérables. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#861
Aucune société n'aura raison du Pauvre. Les uns vivent de la sottise d'autrui, de sa vanité, de ses vices. Le Pauvre, lui, vit de la charité. Quel mot sublime. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#862
Il est beau de s'élever au-dessus de la fierté. Encore faut-il l'atteindre. (Georges Bernanos)
#863
On ne va jamais jusqu'au fond de sa solitude. (Georges Bernanos)
#864
Les plus irréparables sottises sont celles que l'on commet au nom des principes. Les plus dangereuses erreurs, celles ou la proportion de vérité reste assez forte pour qu'elles trouvent un chemin jusqu'au coeur de l'homme. (Georges Bernanos)
#865
Mais, ce que nous appelons hasard, c'est peut-être la logique de Dieu. (Georges Bernanos)
#866
C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. (Georges Bernanos)
#867
La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples. (Georges Bernanos)
#1200
Je meurs chaque nuit pour ressusciter chaque matin. (Georges Bernanos)
#1750
Il n'y a pas de verités moyennes. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne, chap. 2)
#2297
Étrange erreur d’un homme qui ne savait point encore que l’orgueil n’a rien en propre, n’est que le nom donné à l’âme qui se dévore elle-même. (Georges Bernanos)
#2298
Ce n’est pas la crainte qui nous empêche de dormir, c’est le calcul des chances. (Georges Bernanos)
#2299
Il est plus facile que l’on croit de se haïr. La grâce est de s’oublier. (Georges Bernanos)



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