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#208
J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout: il n'est rien
Qui ne me soit souverain bien,
Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique. (Jean de La Fontaine, Psyché)
#629
Dieu a fait la campagne et l'homme, la ville. (William Cowper, la Tâche)
#771
Des esprits enflammés d'un céleste délire,
Des mains dignes du sceptre, ou dignes de la lyre,
Languissent dans ce lieu par la mort habité. (Gray, Elégie sur un cimetière de campagne)
#849
Vous avez la vocation de l'amitié, observait un jour mon vieux maître le chanoine Durieux. Prenez garde qu'elle ne tourne à la passion. De toutes, c'est la seule dont on ne soit jamais guéri. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#850
L'enfer, madame, c'est de ne plus aimer. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#851
O chimères!
Nous ne connaissons réellement rien de ce monde, nous ne sommes pas au monde. (Georges Bernanos, Journal d'un curé campagne)
#852
Le péché contre l'espérance — le plus mortel de tous, et peut-être le mieux accueilli, le plus caressé. Il faut beaucoup de temps pour le reconnaître, et la tristesse qui l'annonce, le précède, est si douce! C'est le plus riche des élixirs du démon, son ambroisie. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#853
J'ai écarté le voile de mousseline, effleuré des doigts le front haut et pur, plein de silence. Et pauvre petit prêtre que je suis, devant cette femme si supérieure à moi hier encore par l'âge, la naissance, la fortune, l'esprit, j'ai compris — oui, j'ai compris ce que la paternité. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#854
N'est-ce pas assez que Notre-Seigneur m'ait fait cette grâce de me révéler aujourd'hui, par la bouche de mon vieux maître, que rien ne m'arracherait à la place choisie pour moi de toute éternité, que j'étais prisonnier de la Sainte Agonie? (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#855
Mais j'imagine le silence de certaines âmes comme d'immenses lieux d'asile. Les pauvres pécheurs, à bout de forces, y entrent à tâtons, s'y endorment, et repartent consolés sans garder aucun souvenir du grand temple invisible où ils ont déposé un moment leur fardeau. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#856
Jetez-vous donc en avant tant que vous voudrez, il faudra que la muraille cède un jour, et toutes les brèches ouvrent sur le ciel. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#857
"Est-ce possible? L'ai-je donc tant aimé?" me disais-je. Ces matins, ces soirs, ces routes. Ces routes changeantes, mystérieuses, ces routes pleines du pas des hommes. Ai-je donc tant aimé les routes, nos routes, les routes du monde? Quel enfant pauvre, élevé dans leur poussière, ne leur a confié ses rêves? Elles les portent lentement, majestueusement, vers on ne sait quelles mers inconnues, ô grands fleuves de lumières et d'ombres qui portez le rêve des pauvres! (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#858
Les jours passent, passent [...] Qu'ils sont vides! [...] Il me semble que ma vie, toutes les forces de ma vie vont se perdre dans le sable. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#859
Les moines souffrent pour les âmes. Nous, nous souffrons par elles. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#860
Car la question sociale est d'abord une question d'honneur. C'est l'injuste humiliation du pauvre qui fait les misérables. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#861
Aucune société n'aura raison du Pauvre. Les uns vivent de la sottise d'autrui, de sa vanité, de ses vices. Le Pauvre, lui, vit de la charité. Quel mot sublime. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)
#1507
L'église de ma jeunesse,
L'église au blanc badigeon,
Où jadis, petit clergeon,
J'ai servi la messe. (Gabriel Vicaire, Cimetière de Campagne)
#1750
Il n'y a pas de verités moyennes. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne, chap. 2)
#1754
Mon existence est une campagne triste où il pleut toujours... (Léon Bloy, La Femme pauvre; dédicace)
#2429
Contre le régime du pouvoir personnel, il faut recréer la république des citoyens. (François Mitterrand, campagne présidentielle, septembre 1965)
#7509
Demain, dés l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps ( Victor Hugo, Les Contemplations)
#5291
L'air est plus pur à la campagne parce que les paysans dorment les fenêtres fermées. (Eugène Ionesco)
#5438
Nous entrons dans l'époque où faire des fautes d'orthographe et fumer du haschisch seront considérés non seulement comme des déviances, mais comme des maladies. (Christian Delacampagne, Figures de l'oppresssion)
#5497
La monotonie de la vie hivernale à la campagne atteint parfois le sublime. (Marc Gendron, Les Espaces glissants)
#5899
J'ai de la peine à quitter Paris parce qu'il faut me séparer de mes amis; et de la peine à quitter la campagne parce qu'alors il faut me séparer de moi. (Joseph Joubert, Carnets t.1)
#6113
[...] si on m'avait demandé avant de naître ce que j'aurais voulu être, j'aurais dit un arbre, un pommier qui vit sous le soleil et sous la pluie
Ce serait mieux,
Un monde plus petit,
Avec une montagne,
Un nuage,
Une campagne et une mer,
Un monde où on voit tout
En une seule fois,
[...]
(Jean-Marie Gourio, Apnée)
#6645
Une tempête erre sans cesse par le monde des hommes. Heureux les cœurs torrides qui en sont visités! Heureuse les campagnes desséchées que cet orage désaltère! (Georges Duhamel, Confession de minuit)
#6815
Qui juge la faute ne fait qu'un avec elle. (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne)



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