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#1055
Au théâtre, l'abstention se traduit par le sommeil et c'est la plus sonore des opinions. (Francis de Croisset)
#1081
La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie; c'est la vie elle-même. (Havelock Ellis, la Danse de la vie)
#2281
Pour être traduite par la voix, comme pour être saisie, la poésie exige une sainte attention. (Honoré de Balzac)
#3860
Les belles traductions, comme les belles épouses, ne sont pas toujours les plus fidèles. (Esaias Tegner)
#4039
Il existe une heure de la soirée où la prairie va dire quelque chose. Elle ne le dit jamais. Peut-être le dit-elle infiniment et nous ne l'entendons plus, ou nous l'entendons, mais ce quelque chose est intraduisible comme une musique... (Jorge Luis Borges, L'auteur et autres textes)
#5356
Toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... (Hubert Nyssen, Éloge de la lecture)
#5474
Jurisprudence, philologie, critique, langues savantes et étrangères, histoire ancienne et moderne, histoire littéraire, traductions, éloquence et poésie, il remua tout, il embrassa tout. (Jean le Rond d' Alembert, Eloges; Bouhier)
#6017
[...] il ne s'agit plus, comme on le répétait sans cesse au XIXe siècle, de traduire dans le langage mathématique les faits livrés par l'expérience. Il s'agit plutôt, tout à l'inverse, d'exprimer dans le langage de l'expérience commune une réalité profonde qui a un sens mathématique avant d'avoir une signification phénoménale. (Gaston Bachelard, Études)
#6492
[...] dire ce qui se dit déjà sous mille formes ce n'est jamais que redire. Un rêve: pouvoir peindre l'inouï ! Peindre, pas traduire. La puissance d'un art tient à ce qu'il s'affronte à ce qui le nie: la musique au visible, la littérature au silence. (J.-B. Pontalis, L'amour des commencements)
#7944
[...] le mot d'origine, utilisé par Jésus, que l'on a traduit par « péché » était khtahyan. Il signifie plutôt « erreur », dans le sens où ce que l'on fait ne correspond pas à l'objectif. De même, quand Jésus parlait de ce qui mal, il utilisait le mot bisha, qui veut plutôt dire « inadéquat ». Bref, commettre des péchés n'est pas vraiment faire le mal, mais plutôt se tromper et s'éloigner de l'objectif. (Laurent Gounelle, Le Jour où j'ai appris à vivre, Pocket, p. 70)



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