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#8303
Les nouveautés ont ce désavantage qu'on y va moins en spectateur qu'en critique. (Jean-François Marmontel, Éléments de littérature, 1787)
#8302
Il est bien difficile d'être aussi fortuné sans un peu d'étourdissement. (Jean-François Marmontel, Mémoires d'un père, 1804)
#8301
Je ne dis pas quel objet Le ciel destine à me plaire. Aimer n'est pas un projet ; C'est l'instant qui nous éclaire. (Jean-François Marmontel, La Fausse magie, 1775)
#8300
Quand l'âge vient, l'amour nous laisse: C'est une loi qu'il faut subir. La jeunesse aime la jeunesse, Comme la rose le zéphyr. (Jean-François Marmontel, La Fausse magie, 1775)
#8299
Je me sens le cœur tressaillir, Quand je vois deux amants s'aimer avec tendresse. On ne médit de la jeunesse, Que par le chagrin de vieillir. (Jean-François Marmontel, La Fausse magie, 1775)
#8298
Un poète est éloquent, lorsque dans ses écrits, c'est le cœur qui pense et qui s'exprime. (Jean-François Marmontel, Réflexions sur la tragédie : Pour être mises à la suite d'Aristomène, 1750)
#8297
Le grand art d'être utile aux hommes, c'est de tourner les plaisirs au profit des mœurs. (Jean-François Marmontel, Réflexions sur la tragédie : Pour être mises à la suite d'Aristomène, 1750)
#8296
Le bonheur des ingrats enhardit leur audace. Vaincu l'on m'implorait, vainqueur on me menace. (Jean-François Marmontel, Denys le tyran, 1748)
#8295
Nous naissons différents : soyons ce que nous sommes. (Jean-François Marmontel, Le Huron, 1768)
#8294
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, 1806)
#8293
Autant je plains l'homme dépourvu de talents, autant je méprise celui qui en fait un mauvais usage. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, « Les leçons d'un père à ses enfants », 1806)
#8292
On a peu d'amis lorsqu'on est malheureux, mais le peu qu'on a sont de vrais amis. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, « Les leçons d'un père à ses enfants », 1806)
#8291
Mieux vaut vivre seul au monde plutôt que de vivre avec un bouffon. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, « Les leçons d'un père à ses enfants », 1806)
#8290
Une âme honnête si elle a des torts, ne saurait être en paix avec elle-même.  (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, « Les leçons d'un père à ses enfants », 1806)
#8289
L'oisiveté étouffe les talents, et de plus engendre les vices. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, « Les leçons d'un père à ses enfants », 1806)
#8288
Tout n'est qu'erreur ou vice, hors des limites de la raison. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Métaphysique et morale, « Les leçons d'un père à ses enfants », 1806)
#8287
L'amour triste est bien froid; laissez-leur l'espérance, c'est un bien, en attendant mieux. (Jean-François Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants, 1800)
#8286
Du commerce des cœurs les esprits s'enrichissent, Et comme eux, à l'envi, l'un dans l'autre épanches, Mêlent, en s'unissant, tous leurs trésors cachés. (Jean-François Marmontel, Œuvres complètes, Épître à monsieur de Voltaire, Vol. 17, 1787)
#8285
La vengeance est insensée ; au malheur elle joint le crime, et ne soulage que les méchants. (Jean-François Marmontel, Les Incas, 1777)
#8284
Dans les espaces immenses de l'erreur, la vérité n'est qu'un point. Qui l'a saisi, ce point unique ? (Jean-François Marmontel, Bélisaire, 1767)
#8283
Je me demande si la guerre n'éclate pas dans le seul but de permettre à l'adulte de faire l'enfant, de régresser avec soulagement jusqu'à l'âge des panoplies et des soldats de plomb. (Michel Tournier, Le Roi des aulnes, 1970)
#8282
Vous ne pouvez avoir de l'amitié pour quelqu'un qui n'a pas d'amitié pour vous. Ou elle est partagée, ou elle n'est pas. Tandis que l'amour semble au contraire se nourrir du malheur de n'être pas partagé. L'amour malheureux, c'est le ressort principal de la tragédie et du roman. (Michel Tournier, Le Miroir des idées, 1994)
#8281
L'admiration est comme une nébuleuse originelle d'où sortent plus tard, par vieillissement et refroidissement, et l'amour et l'amitié. (Michel Tournier, Des clefs et des serrures, 1983)
#8280
À nos âges, le passé est un abîme béant où il est mortellement doux de se laisser glisser. (Michel Tournier, Journal extime, 2002)
#8279
Il est tellement plus facile de faire des projets de livres que d'écrire des livres. (Michel Tournier, Voyages et paysages, 2010)
#8278
La pauvreté prive un homme de toute vertu : il est difficile à un sac vide de se tenir debout. (Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage, 1971)
#8277
Survivre c'est mourir. Il faut patiemment et sans relâche construire, organiser, ordonner. (Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, 1967)
#8276
Contre les chagrins de la vie, le voyage n'est-il pas le meilleur remède ? (Michel Tournier, Le Médianoche amoureux, 1989)
#8275
Un artiste peut accepter pour sa part tous les honneurs, à condition que son oeuvre elle, les refuse. (Michel Tournier, Le Médianoche amoureux, 1989)
#8274
Une fois sur deux, un ami qui se marie est un ami perdu. (Michel Tournier, Le Médianoche amoureux, 1989)
#8273
Les hommes sont comme les lions, comme toutes les bêtes, comme tous les êtres vivants. La faim les rend féroces. (Michel Tournier, Gilles et Jeanne, 1983)
#8272
Être en bonne santé, c'est pouvoir abuser de sa santé impunément. (Michel Tournier, Le Miroir des idées, 1994)
#8271
Riz : trois lettres, comme dans le mot blé, mais entre ces deux nourritures fondamentales, il y a la distance de deux groupes de civilisations. (Michel Tournier, Petites proses, 1986)
#8270
La pureté est l'inversion maligne de l'innocence. (Michel Tournier, Le Roi des aulnes, 1970)
#8269
Il n'y a sans doute rien de plus émouvant dans une vie d'homme que la découverte fortuite de la perversion à laquelle il est voué. (Michel Tournier, Le Roi des aulnes, 1970)
#8268
Un grand auteur est celui dont on entend et reconnaît la voix dès qu'on ouvre l'un de ses livres. Il a réussi à fondre la parole et l'écriture. (Michel Tournier, Le Miroir des idées, 1994)
#8267
Tout ce qu'on vit au jour le jour est marqué par les incertitudes du présent. (Patrick Modiano, L'Horizon, 2010)
#8266
J'ai l'impression qu'aujourd'hui la mémoire est beaucoup moins sûre d'elle-même et qu'elle doit lutter sans cesse contre l'amnésie et contre l'oubli. (Patrick Modiano, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2014)
#8265
J'ai toujours cru que certains endroits sont des aimants et que vous êtes attiré vers eux si vous marchez dans leurs parages. (Patrick Modiano, Dans le café de la jeunesse perdue, 2007)
#8264
Il faut se méfier de ceux qu'on appelle des témoins. (Patrick Modiano, La Petite Bijou, 2001)
#8263
En écrivant ce livre, je lance des appels, comme des signaux de phare dont je doute malheureusement qu'ils puissent éclairer la nuit. (Patrick Modiano, Dora Bruder, 1997)
#8262
Beaucoup d'amis que je n'ai pas connus ont disparu en 1945, l'année de ma naissance. (Patrick Modiano, Dora Bruder, 1997)
#8261
Il faut longtemps pour que resurgisse à la lumière ce qui a été effacé. (Patrick Modiano, Dora Bruder, 1997)
#8260
La mémoire elle-même est rongée par un acide et il ne reste plus de tous les cris de souffrance et de tous les visages horrifiés du passé que des appels de plus en plus sourds, et des contours vagues. (Patrick Modiano, Livret de famille, 1977)
#8259
Nous vivons des temps où l'on finit par ne plus s'étonner de rien. (Patrick Modiano, Les Boulevards de ceinture, 1972)
#8258
Nous aurons beau faire, nous ne connaîtrons jamais le repos, la douce immobilité des choses. Nous marcherons jusqu’au bout sur du sable mouvant. (Patrick Modiano, Les Boulevards de ceinture, 1972)
#8257
Les dimanches, surtout en fin d’après-midi, et si vous êtes seul, ouvrent une brèche dans le temps. Il suffit de s’y glisser. (Patrick Modiano, L'Herbe des nuits, 2012)
#8256
Personne ne répond jamais aux questions qui vous tiennent à cœur. (Patrick Modiano, Rue des boutiques obscures, 1978)
#8255
Pourquoi certaines choses du passé surgissent-elles avec une précision photographique ? (Patrick Modiano, Rue des boutiques obscures, 1978)
#8254
Un jour les aînés ne sont plus là. Et il faut malheureusement se résoudre à vivre avec ses contemporains. (Patrick Modiano, Vestiaire de l'enfance, 1989)



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