#8205
L'homme qui t'insulte n'insulte que l'idée qu'il a de toi - c'est-à-dire lui même. (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, Contes cruels, 1883)
#8206
La claque est à la gloire dramatique ce que les pleureuses étaient à la douleur. (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, Contes cruels, 1883)
#8207
Un fou ne saurait être égalé en perfection sur le point où il déraisonne. (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, Contes cruels, 1883)
#8208
C'était extraordinaire : mais Paris, n'est-ce pas la ville de l'Extraordinaire? (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, « L'Inconnue » in Contes cruels, 1883)
#8209
Ah ! les Idées sont des êtres vivants !... (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, « Véra » in Contes cruels, 1883)
#8210
Le public ne lit pas un journal pour penser ou réfléchir, que diable ! On lit comme on mange. (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, « Deux augures » in Contes cruels, 1883)
#8211
L'homme qui vit saintement connaît, seul, la joie et sait la communiquer. (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, « L'Intersigne » in Contes cruels, 1883)
#8212
... la lumière, cette vibration divine, diversifie les milieux funèbres et console des mauvaises terreurs. (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, « L'Intersigne » in Contes cruels, 1883)
#8213
Donc ne condamnons pas trop vite ce qui nous choque, faute d'habitude et de réflexion suffisante ! (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, « L'Analyse chimique du dernier soupir » in Contes cruels, 1883)
#8214
Mais la petite fille qui grandit siffle toujours un air, celui du train de la chaumière. (Charles de Leusse)
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