#8235
Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. (René Char, Fureur et mystère, 1948)
#8236
Comment vivre sans inconnu devant soi ? (René Char, Fureur et mystère, 1948)
#8237
Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté. (René Char, Fureur et mystère, 1948)
#8238
À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis. (René Char, Fureur et mystère, 1948)
#8239
Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir. (René Char, Fureur et mystère, 1948)
#8240
Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé. (René Char, Fureur et mystère, 1948)
#8241
L'artiste doit se faire regretter déjà de son vivant ! (René Char, Art bref suivi de Premières alluvions, 1950)
#8242
La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine. (René Char, La Parole en archipel, 1962)
#8243
La poésie vit d'insomnie perpétuelle. (René Char, La Parole en archipel, 1962)
#8244
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. (René Char, La Parole en archipel, 1962)
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