La clé de la réussite : politesse et savoir-vivre

Culture et jeunesse

La clé de la réussite : politesse et savoir-vivre

📝 Rédigé par Roula Nasrany.

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Avant-propos

« Où sommes-nous aujourd’hui des habitudes de parfaite urbanité ? » Voilà une question qui se pose sur l’esprit de chacun de nous…

Cet article, sorte de traité de politesse, est mis au service des jeunes pour les éclairer plus tard dans leur marche à travers le monde, leur inspirer dès à présent le goût de la bienséance et leur en faire connaître les usages, si négligés de nos jours !

Il donnera aussi quelques principes civiques et le goût de défendre les valeurs essentielles : patriotisme, dignité et fraternité.

À noter que cette page (réalisée avec l’aimable collaboration de ma collègue Roula NASRANY) est une sorte de synthèse. Les principes les plus importants ont été regroupés ici. La lecture de la page est très agréable vu la simplicité des phrases (parfois nominales).

 

Manier les couverts

— Le couteau : le saisir fermement. Jamais la lame ne doit être portée à la bouche, jamais elle ne doit être essuyée.
— La cuillère : aspirer sans bruit. La cuillère trop remplie risque de verser à la moindre secousse.
— La fourchette : à gauche de l’assiette, appuyée sur ses dents.
— Le verre : ne pas remplir à ras bord. Le vider par petites gorgées.
— La serviette : la déplier sur les genoux et la poser près de l’assiette, toujours dépliée lorsqu’on quitte la table.
— Une fois le repas terminé, poser les couverts parallèlement dans l’assiette.

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Écouter

— Garder une attitude vigilante vis-à-vis de la personne qui parle.
— Ne pas détourner les yeux, même si le discours est ennuyeux.
— Ne pas consulter sa montre.
— Ne pas bâiller.
— Ne pas interrompre le récit commencé.
— Ne pas intervenir si on connaît déjà l’histoire.

Parler

— Savoir parler, c’est réussir à se faire entendre, mais surtout se faire comprendre, communiquer avec les autres.
— La voix est un merveilleux instrument qu’on peut exercer et assouplir pour la rendre plus expressive.
— Veiller à une bonne articulation des mots afin de les rendre plus intelligibles.
— Entretenir la conversation qui est un lien social qu’il faut préserver.
— Rester à l’écart quand la conversation prend un tour confidentiel.
— Pour se faire écouter, il faut avoir quelque chose d’intéressant à dire.

Téléphoner

— Ne jamais appeler sans regarder l’heure et sans avoir à portée de la main un crayon pour noter adresse, chiffres, renseignements.
— Préparer le message à l’avance et veiller à ce qu’il soit complet et concis.
— Composer le numéro avec exactitude pour ne pas déranger, en cas d’erreur, des personnes inconnues.
— Après avoir énoncé le numéro d’appel et le nom, se présenter avant d’engager la conversation.
— Parler distinctement sans hausser le ton, sans accélérer le débit et sans commentaires inutiles.

Écrire

— S’exercer quotidiennement à écrire quelques lignes sur n’importe quel sujet.
— Choisir un bon matériel et une place confortable.
— Utiliser des phrases courtes et simples.
— La lettre d’affaires doit être claire, concise avec des questions nettes, des phrases courtes, un vocabulaire approprié.
— Soigner la ponctuation qui sert à traduire fidèlement les intentions.
— Sur l’enveloppe, écrire le nom et l’adresse du destinataire en toutes lettres.

Présenter des vœux

— Les vœux peuvent être présentés de vive voix, par téléphone, par correspondance ou par télégramme.
— Aux lettres, aux messages qu’on reçoit, il faut répondre tout de suite.
— Sur les cartes où sont déjà inscrites des formules, il vaut mieux ajouter quelques mots qui donnent au message un cachet personnel.
— C’est la personne la plus jeune, la dernière venue, la moins élevée dans la hiérarchie sociale, qui doit présenter ses vœux la première.

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Faire-part

— Pour informer, le meilleur moyen est d’envoyer des faire-part imprimés et soigneusement rédigés.
— Les faire-part de naissance peuvent être accompagnés d’un dessin symbolique ou de photo du nouveau-né.
— Les faire-part de mariage sont toujours en blanc.
— Les faire-part de deuil sont imprimés sur feuille double encadrée de noir ou de gris.
— Le destinataire doit répondre dans les huit jours en retournant des félicitations ou un cadeau lorsqu’il s’agit d’un événement heureux.

Remercier

— On peut remercier quelqu’un de vive voix, par téléphone ou par lettre.
— Le « MERCI » doit être dit vite, franc, sans murmure confus, sans embarras.
— On dit « MERCI » pour traduire la surprise, la joie ou le reconnaissance.
— Dire « MERCI » même au moment de dire « non » afin que le refus soit moins farouche.
— Dire toujours « MERCI » aux enfants pour leur faire découvrir le mot, sa musique, sa force.

Présenter des excuses

— Elles doivent être présentées au moment même de l’incident par une formule de regret : « PARDON », « JE SUIS DÉSOLÉ », « EXCUSEZ-MOI »…
— Les incidents sérieux exigent de la réflexion et un délai pour trouver une formule convaincante.
— Quand on est coupable, montrer du repentir sans tomber dans l’humilité.
— Mieux vaut toujours s’en tenir à des explications simples.
— Quand on est offensé, faire preuve d’indulgence.

Se conduire

— Il s’agit avant tout de s’adapter aux usages, aux habitudes en vigueur dans la société.
— Montrer de la lucidité et du sang froid, contenir la colère et dominer l’ennui.
— Éviter les pièges que tend le bavardage : malveillance ou indiscrétion.
— Ajuster ses mots et ses mouvements aux nécessités du présent.
— Rester maître de soi.

Solliciter un emploi

— Rédiger un c.v. (curriculum vitae) où figurent l’identité, la formation (détaillée), les langues étrangères, les expériences préalables.
— Aller au rendez-vous, muni du c.v. et en ayant quelques idées sur les exigences du poste requis.
— Prendre une attitude sûre et confiante : voix posée, élocution aisée.
— Apparence décente : du sérieux et du soin .
— S’asseoir comme il faut, au fond du siège, sans rien poser sur le bureau.

Rendre une visite

— On rend visite pour faire connaissance, pour remercier, pour présenter ses voeux, ses condoléances, ses félicitations, pour rencontrer ses amis.
— Même entre amis, il vaut mieux annoncer la visite à l’avance.
— Pour les malades, la visite doit être brève ; éviter les éclats de voix, et surtout choisir un cadeau adéquat.
— Savoir choisir le moment convenable pour ne pas incommoder les autres.

Faire un cadeau

— On fait les cadeaux par devoir, pour le plaisir ou dans des circonstances particulières.
— Choisir les cadeaux en tenant compte du goût et des besoins de ceux à qui on a l’intention d’en offrir.
— Nature des cadeaux : cadeaux rares, classiques, collectifs, utiles…
— Réserver les cadeaux personnels (lingerie, parfum) aux gens que l’on connaît bien.
— Emballage approprié à la circonstance : Noël, Pâques, première communion…

Se tenir à table

— Se tenir bien à table, c’est donner aux autres une marque d’estime.
— Se tenir mal passe pour de l’indifférence, du mépris ou de l’ignorance.
— S’asseoir au fond du siège et s’y adosser sans raideur.
— Sur la table, appuyer légèrement les poignets de part et d’autre de l’assiette.

Vivre en public

Ne pas :
— Mâchonner du chewing-gum sans relâche .
— Procéder à des soins de toilette : couper les ongles ou les limer, se coiffer longuement, s’occuper de son nez ou de ses oreilles.
— Bâiller, s’étirer, parler à haute voix.
— Commenter à haute voix la pièce (au théâtre), le film (au cinéma), le spectacle (à la télévision).
— Déplier des papiers de bonbons bruyants.
— Rire à contretemps.

Avec la nature

Ne pas :
— Jeter des morceaux de verre ou des ordures.
— Casser les branchages ou abattre les arbres.
— Faire du bruit (cris, radio).
— Tirer sur les oiseaux.
— Allumer du feu dans une pinède.
— Polluer les eaux en déversant de l’huile ou des produits toxiques.

Vivre avec les livres

— Le livre étant le meilleur ami, il faut le traiter avec des égards.
— Ne pas plier les pages.
— Protéger la couverture pour éviter de l’abîmer et d’en causer un vieillissement précoce.
— Préserver le livre emprunté des accidents et des mauvais traitements, et surtout refuser de le prêter.
— Les livres rares, les manuscrits précieux doivent être consultés sur place.

En automobile

— Avant de démarrer, s’assurer que les portes sont fermées.
— Appliquer l’ensemble des règles édictées par le code de la route.
— Avoir la maîtrise de son véhicule, le contrôle de sa vitesse.
— Laisser aux piétons le temps de traverser.
— Ne pas rouler à toute vitesse dans une flaque d’eau pour ne pas arroser les piétons.

Accueillir

— Réserver à ses hôtes un accueil avenant, mais sans démonstration de sentiments.
— Ne pas se jeter au cou du premier venu, ni regarder d’un air hautain une personne d’apparence modeste.
— Mettre les visiteurs à l’aise en leur assurant une position commode.
— Les intéresser en choisissant un bon sujet de conversation.
— Ne pas manifester son impatience au cas où la visite se trouve prolongée.
— Épargner aux visiteurs étrangers la présence de très jeunes enfants.

Vivre à l’heure

— Il faut être à l’heure dite : ni avant l’heure, ni après l’heure.
— Le retard à un rendez-vous peut causer de l’anxiété.
— En cas de retard de nature imprévue, il faut essayer d’avertir ceux qui attendent.

Le devoir de sourire

— « C’est un devoir envers les autres que d’être heureux » (ALAIN).
— On peut faire le bonheur avec peu de choses.
— Selon un processus connu, le rire déclenche le rire, le sourire répond au sourire.
— Mieux vaut respirer au lieu de soupirer. Ceci nous fait gagner des forces au lieu de les perdre.
— Contre les menus incidents qui ne manquent pas de se produire en société, la modestie et l’humour fournissent d’utiles recours.

Avec les parents

— La confiance réciproque aide à surmonter les obstacles les plus difficiles.
— Le franc-parler, la bonne humeur permettent d’éviter les malentendus.
— L’affection et la tendresse mutuelles créent une ambiance rassurante.
— Le témoignage en toute occasion d’une vive reconnaissance est payé de retour et réconforte ceux qui se donnent tant de peine.
— Le respect manifesté même aux moments les plus critiques facilite et entretient la communication entre les deux générations.
— Les petites attentions ont leur prix : fêter les anniversaires, user de prévenance et d’attentions gentilles en toute occasion, resserrent davantage les liens familiaux.

Quelques cas

— Les handicapés : S’occuper d’eux d’une manière discrète en leur proposant de l’aide, leur faire sentir qu’ils sont des gens ordinaires. Les inviter à vivre avec les autres et comme les autres dans le travail ou les loisirs.
— Les personnes âgées : Leur montrer des égards, de la politesse, et leur témoigner de l’intérêt quand l’occasion se présente.
— Les femmes enceintes : Les entourer de soin, en leur faisant place, en leur tendant la main pour franchir les obstacles et les marches, les réconforter en leur parlant du bonheur qui les attend.

Faire les présentations, se présenter

— Les présentations se font debout, à voix intelligible, sans tomber dans l’erreur et sans déformer les noms.
— Les plus jeunes sont présentés aux aînés, les hommes aux femmes, les familiers aux inconnus.
— Il est conseillé d’ajouter une précision concernant la fonction ou la profession de la personne présentée.
— En arrivant, les hommes se présentent eux-mêmes, mais il reste d’usage de présenter les femmes.

Sourire

— Le sourire, quand il vient à propos, agit comme un charme.
— Il éclaire le visage, efface les rides et fait baisser la tension.
— En souriant, on libère la bonne humeur et on crée une ambiance d’optimisme et de confiance.
— En public, il ne faut pas sourire à n’importe qui, car il peut en résulter des malentendus.
— Par la détente qu’il apporte, par la bonne humeur qu’il manifeste, le sourire incline à sourire.

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Pourquoi la politesse ? Le savoir-vivre contre l'incivilitéLe Petit Larousse du savoir-vivre

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