Les propositions subordonnées

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Grammaire

Les différentes propositions subordonnées

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Introduction

Le mot subordonné évoque un état de dépendance. De fait, les propositions subordonnées sont soumises à une autorité, celle de la proposition principale dont elles dépendent. Pour caractériser une proposition subordonnée, on emploiera, selon le cas, les mots relative, conjonctive, complétive, circonstancielle, interrogative indirecte, infinitive, participiale, etc.

Nous parlerons dans cette page des propositions subordonnées complétives, relatives, interrogatives indirectes, infinitives et participiales.

 N’hésitez pas à consulter aussi les subordonnées circonstancielles.

Les propositions subordonnées conjonctives
Définition

Sont dites propositions subordonnées conjonctives les propositions subordonnées qu’introduisent une conjonction (que, quand, puisque, comme) ou une locution conjonctive de subordination (alors que, parce que, pour que, bien que, si bien que, etc.).

Fonctions

On distingue :

  • les subordonnées conjonctives complétives, introduites par que, à ce que, de ce que, qui, le plus souvent, complètent un verbe et jouent le rôle d’un complément d’objet (direct, indirect ou second) ;
    Exemple : Chacun sait que chat échaudé craint l’eau froide.
  • les subordonnées conjonctives circonstancielles, introduites par les autres conjonctions ou locutions conjonctives, qui permettent d’établir entre la principale et la subordonnée un rapport temporel (expression du temps) ou logique (expression de la cause, de la conséquence, du but, de l’opposition, de la condition, de la comparaison) et jouent ainsi le rôle d’un véritable complément circonstanciel.
    Exemple : Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
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→ À lire : Comment exprimer la circonstance dans la phrase simple et complexe ?

Les propositions subordonnées complétives sujets
Formes et mots subordonnants

La subordonnée sujet peut être :

  • Une proposition introduite par la conjonction que après un verbe de forme impersonnelle.
    Exemple : Il faut que j’aille.
  • Une proposition introduite par que en tête de phrase.
    Exemple : Que tu aies gagné ce concours me remplit de joie.
  • Une proposition introduite par que après certaines expressions comme: d’où vient?, de là vient, qu’importe, peu importe
    Exemple : D’où vient que nul n’est content de son sort ?
  • Une proposition introduite par un des pronoms relatifs indéfinis : qui, quiconque.
    Exemple : Qui veut la fin, veut les moyens.

⚠ Remarque ⚠
Il y a subordonnée sujet commençant parque, si, comme, quand… placée après la principale mais annoncée en tête de la phrase par un des pronoms démonstratifs neutres : ce, ceci, cela, ça.
Exemple : C’est étonnant comme elle a grandi.

Emploi du mode

Le verbe de la subordonnée se met :
● à l’indicatif après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance.

⚠  Remarque ⚠
Après le verbe sembler que (avec les pronoms me, te, se, nous, vous, se), on met généralement l’indicatif. Après il semble que, on met l’indicatif ou le subjonctif selon que l’on exprime le fait avec plus ou moins de certitude.
Exemple 1 : Il me semblait que c’était la haine qui faisait parler Françoise.
Exemple 2 : Il semblait que les forces révolutionnaires dussent triompher.

  au subjonctif

 – après les verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, la possibilité, le doute, l’obligation ou un sentiment personnel.
Exemple : Il faut qu’on soit sincère.
– après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance et exprimant un sens négatif, interrogatif au conditionnel.
Exemple : Est-il sûr que Michel ait commis une pareille erreur ?
– quand la subordonnée introduite par que est placée en tête de la phrase.
Exemple : Que le printemps vienne.

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au conditionnel après les verbes de forme impersonnelle marquant la certitude ou la vraisemblance lorsqu’on exprime un fait éventuel ou dépendant d’une condition.
Il en est de même dans la proposition sujet introduite soit par que après d’où vient ?, qu’importe…, soit par un des pronoms relatifs indéfinis : qui ou quiconque.
Exemple : Il est évident que vous feriez ce travail.

à l’infinitif : le verbe de la subordonnée sujet est parfois à l’infinitif accompagné par son sujet propre.
Exemple : Un citoyen trahir son pays, cela mérite un châtiment.

Les propositions subordonnées attributs
Formes et mots subordonnants

 La subordonnée attribut peut être introduite par la conjonction que et venant après certaines locutions formées d’un sujet et du verbe être comme: mon avis est, le malheur est, le mieux est, la preuve en est
Exemple: Mon avis est que vous avez raison.

● On a parfois une subordonnée attribut introduite par le pronom relatif indéfini: qui (= celui que) ou par le relatif quoi précédé par une préposition.
Exemple 1 : Le coupable n’est pas qui vous croyez.
Exemple 2 : C’est précisément à quoi je pensais.

 On peut considérer comme des subordonnées attributs certaines propositions relatives introduites par qui :

— après les verbes : être, se trouver, rester… suivis d’une indication de lieu ou de situation.
— après un verbe de perception exprimant une manière d’être du sujet ou du C.O.D. de la principale.
Exemple : — Votre ami est là qui attend (attendant). — Il est au jardin qui rêve (rêvant). — Je le vois qui arrive (arrivant [C.O.D.]).

Emploi du mode

Le verbe de la subordonnée attribut se met :

 à l’indicatif quand cette subordonnée exprime un fait réel (ou considéré dans sa réalité).
Exemple : Mon opinion est que tu as rempli tes obligations.

● au subjonctif quand on exprime un fait envisagé dans la pensée avec un sentiment personnel (souhait, désir, volonté…).
Exemple : Mon désir est que tu remplisses tes obligations.

● au conditionnel quand on exprime un fait éventuel ou dépendant d’une condition.
Exemple : Mon opinion est que tu remplirais ainsi tes obligations.

Les propositions subordonnées en apposition
Formes et mots subordonnants

● La subordonnée en apposition est une proposition introduite par la conjonction que (au sens de : à savoir que) et jointe à un nom ou à un pronom pour le définir ou l’expliquer comme le ferait un nom en apposition.
Exemple : La bêtise à ceci de terrible qu’elle peut ressembler à la plus profonde sagesse.

 Dans « qui mieux est« , « qui pis est« , « qui plus est« , on a des subordonnées en apposition introduites par le pronom relatif au sens de « ce qui ».
Exemple : Elle m’a bien accueilli et, qui plus est, elle m’a félicité.

● Nous avons rangé parmi les subordonnées sujets les propositions introduites par qui et reprises par ce, cela, la chose, le fait…
Exemple : Que vous ayez trouvé la bonne solution, cela vous honore.
De même les propositions introduites par que, si, comme, quand, lorsque et annoncées par ce, ceci, cela, ça.
Exemple : C’est un bien que nous ignorions l’avenir.

Emploi du mode

Le verbe de la subordonnée en apposition se met
● à l’indicatif quand la subordonnée en apposition exprime un fait considéré dans sa réalité.
Exemple : Le fait qu’il reprend courage présage sa guérison.

au subjonctif quand la subordonnée en apposition exprime un fait envisagé simplement dans la pensée avec un sentiment personnel (souhait, désir, volonté…).
Exemple : Cette chose est tout à fait inadmissible que Biche doive mourir.

 au conditionnel quand la subordonnée en apposition exprime un fait éventuel (probable) ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple: Je reviens à ce principe que les hommes seraient meilleurs s’ils se connaissaient mieux eux-mêmes.

Les propositions subordonnées compléments d’objet
Formes et mots subordonnants

La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut se présenter sous quatre formes :
● Elle peut être introduite par la conjonction que.
Exemple : Vous savez que votre heure viendra.

⚠ Remarques ⚠
 La subordonnée C.O.I. peut être parfois introduite par une des locutions conjonctives: à ce que, de ce que.
Exemple : Il s’attend à ce qu’il viendra.
 Voici et voilà peuvent se faire suivre d’une subordonnée introduite par que, cette subordonnée complément du présentatif est assimilable à une subordonnée C.O.D.
Exemple : Voici que la nuit vient.

● La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut être introduite par un mot interrogatif: si, quand, qui… dans l’interrogation indirecte.
Exemple : Dis-moi qui tu es.

● La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut être introduite par aucun mot subordonnant et être constituée par un infinitif avec un sujet propre. Une telle proposition s’appelle proposition infinitive, elle s’emploie comme complément après des verbes marquant une perception des sens: apercevoir, voir, regarder, entendre, ouïr, sentir, toucher, ou encore après faire ou laisser.
Exemple: J’entends les oiseaux chanter.

⚠  Remarques ⚠
● On n’a de proposition infinitive que si l’infinitif a son sujet propre exprimé ou non.
Exemple : J’entends parler autour de moi.
On peut avoir une proposition infinitive après le présentatif voici et surtout avec l’infinitif venir.
Exemple : Voici venir les enfants.
● Une proposition infinitive peut dépendre d’un des verbes: dire, croire, savoir… mais à peu près uniquement avec le pronom relatif que sujet.
Exemple : Je ramenais la conversation sur des sujets que je savais l’intéresser.

La subordonnée C.O.D. ou C.O.I. peut être introduite par un pronom relatif indéfini : qui, quiconque.
Exemple : Mari qui vous aime.

Emploi du mode

Le verbe de la proposition subordonnée C.O.D. ou C.O.I. se met
 à l’indicatif après un verbe exprimant une opinion, une déclaration, une perception quand le fait est considéré dans sa réalité.
Exemple : Je m’aperçois que j’ai fait une erreur.

au subjonctif après un verbe principal exprimant une opinion, une perception quand le fait est envisagé simplement dans la pensée, ce qui se présente souvent lorsque ces verbes sont dans la principale: négatifs, interrogatifs, conditionnels.
Exemple : Je ne crois que la richesse fasse le bonheur.
Cependant, même quand la principale est négative ou interrogative, les verbes d’opinion ou de déclaration demandent dans la subordonnée l’indicatif si l’on veut marquer la réalité du fait.
Exemple : Elle ne croit pas que la santé vaut plus que tout.

 après un verbe principal exprimant la pensée, le doute, le sentiment…
Exemple : Je veux qu’on dise la vérité.

● quand cette subordonnée C.O.D. ou C.O.I. est mise en tête de la phrase et dépendant de la principale.
Exemple : Que mon ordre doive être exécuté, vous le savez.

Les propositions subordonnées compléments d’agent
Formes et mots subordonnants

La subordonnée complément d’agent du verbe passif est introduite par un des pronoms relatifs indéfinis: qui, quiconque. L’un et l’autre précédé d’une des prépositions par ou de.
Exemple : Cette maison sera habitée par qui la construira.

Emploi du mode

Le verbe de la subordonnée complément d’agent se met :

● à l’indicatif si le fait est considéré dans sa réalité.
Exemple : Elle est aimée de quiconque la connaît.

● au subjonctif si le fait est envisagé dans la pensée avec un certain sentiment personnel.
Exemple : Ils souhaitaient être loués par quiconque leur parlât.

● au conditionnel si le fait est éventuel ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple : Le vol n’a pas été commis par qui on croirait.

Les propositions subordonnées compléments de l’adjectif
Formes et mots subordonnants

La subordonnée complément de l’adjectif se joint à certains adjectifs exprimant en général une opinion ou un sentiment tel que heureux, digne, sûr, certain, etc. Elle est introduite par que, parfois par de ce que ou à ce que ou par un des pronoms relatifs indéfinis qui, quiconque précédé par une préposition.
Exemple : Ce mode d’emploi est utile seulement pour qui n’y connaît rien.

⚠ Remarque ⚠
Parmi les subordonnées compléments de l’adjectif, il y a les subordonnées compléments du comparatif.
Exemple : Mon ami, aussi calme que je suis vif, me conseille la prudence.

Emploi du mode

Le verbe de la subordonnée complément de l’adjectif se met :

● à l’indicatif quand elle exprime un fait considéré dans sa réalité.
Exemple : Trop certain qu’il peut compter sur mon aide, il s’engage à la légère.

au subjonctif quand elle exprime un fait envisagé dans la pensée.
Exemple : Heureux qu’on lui fasse tant d’honneur, il se confond en remerciements.

au conditionnel avec un fait éventuel ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple : Mes parents, sûrs que je réussirais à mes examens, si ma santé était bonne.

⚠ Remarques ⚠
● Quand l’adjectif est construit avec être, le mode de la subordonnée complément de cet adjectif dépend de la forme de la principale ou de la nuance à exprimer. Ainsi après une principale négative ou interrogative, on a d’ordinaire le subjonctif mais l’indicatif est aussi possible.
Exemple : Je ne suis pas certaine qu’il vienne / qu’il viendra.
● Certains adjectifs exprimant un sentiment admettent pour la construction de la subordonnée qu’ils complètent, non seulement que, avec le subjonctif, mais parfois aussi de ce que, ordinairement avec l’indicatif.
Exemple : Heureux qu’on lui fasse / fait d’honneur, il se confond en remerciements.

Les propositions subordonnées compléments du nom ou du pronom
Formes et mots subordonnants

● La subordonnée complément du nom ou du pronom se joint au nom ou au pronom pour en préciser le sens comme pourrait le faire un nom ou un adjectif. Elle est introduite par un pronom relatif, c’est donc une subordonnée relative.

● De point de vue du sens, la subordonnée relative complément du nom ou du pronom est :
— complément déterminatif quand elle restreint la signification de l’antécédent. Ce qui fait que l’on ne peut pas la retrancher sans nuire au sens de la phrase.
Exemple : Les plantes qui ne sont pas arrosées régulièrement dépérissent très vite.
— complément explicatif quand elle ajoute à l’antécédent une explication accessoire ce qui fait qu’on peut la retrancher sans nuire au sens de la phrase. Elle est généralement mise entre deux virgules.
Exemple : Notre projet de barrage, qui a connu une forte concurrence, vient d’être sélectionné.

⚠ Remarques ⚠
La subordonnée introduite par la conjonction que et précisant un nom est une subordonnée complément déterminatif du nom.
Exemple : L’espoir qu’elle guérira me soutient.
● On a déjà signalé que certaines propositions comme dans les phrases (votre ami est là qui attend…) peuvent être considérées comme des subordonnées attributs.
● Souvent la subordonnée relative tout en précisant un nom ou un pronom joue le rôle d’un complément circonstanciel et exprime une idée de but, de cause…
Exemple : Je cherche un médecin qui puisse le guérir (sens de but).

Emploi du mode

Le verbe de la proposition subordonnée relative se met :

● à l’indicatif si elle exprime un fait considéré dans sa réalité.
Exemple : J’ai choisi un conseiller que la raison conduit.

 au subjonctif si le fait est considéré dans la pensée avec un sentiment personnel.
Exemple : Je voudrais inventer une machine qui me fasse voyager dans le temps.

⚠ Remarques ⚠
●  
Cette dernière règle n’est pas absolue, on met l’indicatif quand la subordonnée relative exprime un fait dont on veut marquer la réalité.
Exemple : Les mauvais succès sont les seuls maîtres qui peuvent nous reprendre utilement (Bossuet).
● Après une principale négative, interrogative ou conditionnelle, si la subordonnée relative exprime un fait considéré dans la pensée et avec un certain sentiment, elle a son verbe au subjonctif.
Exemple : Il n’y a pas d’homme qui soit immortel.
Mais on met l’indicatif si la relative exprime un fait dont on veut marquer la réalité.
Exemple : Je ne crains pas ce chien qui nous poursuit.

au conditionnel quand la subordonnée exprime un fait éventuel ou soumis à une condition énoncée ou non.
Exemple : L’homme qui connaîtrait l’avenir serait-il heureux ?

à l’infinitif sans sujet exprimé.
Exemple: Il cherchait une main à quoi s’accrocher.

Les propositions subordonnées interrogatives indirectes
Définition

● Sont dites propositions subordonnées interrogatives indirectes les propositions subordonnées qu’introduit un mot interrogatif.
Exemple : Je me demande s’il n’y a pas quelque anguille sous roche.

 Le mot interrogatif peut être :
— l’adverbe si dans le cas d’une interrogation totale ;
— un pronom (qui, ce qui, ce que, quoi, lequel), un déterminant (quel) ou un adverbe interrogatif (où, quand, comment, combien, pourquoi), dans le cas d’une interrogation partielle.

⚠ Remarques ⚠
Il est toujours possible de transformer une subordonnée interrogative indirecte en interrogation directe. Ainsi la proposition de l’exemple devient l’interrogation totale : Y a-t-il anguille sous roche ?

Fonction

Une proposition subordonnée indirecte est toujours complément d’objet direct du verbe de sens interrogatif (demander, se demander, ignorer, savoir, etc.) utilisé dans la proposition principale. Ainsi, dans l’exemple, la proposition s’il n’y a pas anguille sous roche est COD du verbe me demande.

Les propositions subordonnées infinitives et participiales
Définition

Les propositions subordonnées infinitives et participiales ont ceci de particulier qu’aucun mot subordonnant ne les introduit. On les reconnaît au fait qu’elles contiennent un verbe à l’infinitif ou au participe (présent ou passé) ayant un sujet propre, donc différent du sujet du verbe dont ces subordonnées dépendent.
Exemple 1 : La faim fait sortir le loup du bois (c’est une proposition infinitive).
Exemple 2 : Delphine et Marinette ayant invité le loup chez elles, celui-ci leur proposa de jouer avec lui (c’est une proposition participiale).

Fonction

Une proposition subordonnée infinitive dépend d’un verbe de perception (voir, entendre, sentir, écouter, etc.) ou des verbes laisser et faire ; elle est toujours complément d’objet direct.

Une proposition subordonnée participiale est toujours complément circonstanciel. Ainsi, dans l’exemple précédent, la proposition Delphine et Marinette ayant invité le loup chez elles est complément circonstanciel de temps.

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