Victor Hugo

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Auteurs français

Victor Hugo

1802 – 1885

Présentation

Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain français et chef de file du Romantisme français. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a eu un rôle idéologique majeur et occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle.

Poète, romancier, dramaturge, critique, Victor Hugo est, certes, un auteur d’une stature incomparable et inégalée. Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »

Il n’en reste pas moins qu’à l’âge de trente ans, Victor Hugo, à la tête du mouvement romantique, avait révolutionné le théâtre et inventé une nouvelle langue poétique, et qu’à cinquante ans il eut le courage d’abandonner sans hésiter une existence confortable et une situation acquise pour l’exil, au nom de la résistance à la dictature de Napoléon III.

L’enfant sublime

Photoglyptie de Victor Hugo, par Étienne Carjat, 1876.Victor Marie Hugo fut, historiquement, un enfant de la Révolution. Ses parents firent connaissance en 1796 et se marièrent l’année suivante. Son père, Léopold Hugo, appartenait à une famille d’artisans de Nancy, tandis que sa mère, Sophie Trébuchet, était née dans la bonne bourgeoisie nantaise : Hugo était donc issu de deux milieux très différents. De l’union assez malheureuse de Léopold et Sophie naquirent trois enfants : Abel (1798), Eugène (1800) et Victor (1802).

Victor Hugo vit le jour le 26 février 1802 à Besançon où son père, qui s’était enrôlé très jeune, était en garnison. Léopold Hugo suivit les drapeaux vainqueurs de Bonaparte ; il connut une ascension rapide dans la hiérarchie militaire, ce qui lui permit d’accéder au poste de gouverneur d’Avellino en Italie, puis d’être nommé gouverneur de trois provinces et comte de Siguenza en Espagne.

L’enfance de Victor fut quelque peu mouvementée, partagée entre Paris et les lieux de mutation de son père, entre l’amant de sa mère (le général Victor Lahorie) et les maîtresses de son père. À quatorze ans, le futur poète écrivit sur un cahier d’écolier  : « Je veux être Chateaubriand ou rien ». À dix-sept ans, il fonda avec son frère Abel une revue, le Conservateur littéraire, rédigée presque intégralement par lui. À vingt ans, le jeune poète publia ses Odes (1822), recueil encore classique par sa forme mais plein d’audace, qui lui valut une pension royale. Il devait le remanier quelques années plus tard, sous le titre Odes et Ballades (1828).

La disparition de sa mère en 1821 permit à Victor d’épouser l’année suivante Adèle Foucher, son amie d’enfance. De ce mariage, il eut quatre enfants : Léopoldine (1824), Charles (1826), François-Victor (1828) et Adèle (1830).

Chef de file du Romantisme
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Le créateur du drame romantique

En 1827, la préface que Victor Hugo rédigea à sa tragédie, Cromwell – sa première œuvre dramatique -, devint immédiatement le manifeste du théâtre romantique. Ce traité se divisait en trois parties : la première, à finalité destructrice, condamnait les règles aristotéliciennes de l’unité de lieu et de temps (deux des règles appliquées dans le théâtre classique), la deuxième partie recommandait en revanche de conserver la seule règle aristotélicienne acceptable, celle qui concernait l’unité d’action, tandis que la troisième partie affirmait le droit et le devoir, pour l’art, de représenter la réalité sous tous ses aspects. Hugo définissait ainsi, contre l’esthétique du théâtre classique, les règles d’un nouveau genre théâtral, le drame romantique.

Le drame romantique né des théories de Hugo se caractérise par l’introduction du laid et du grotesque sur la scène théâtrale, par un plus grand souci de la couleur locale et surtout par le mélange des genres – puisqu’au sein d’un même drame figurent des éléments tragiques et comiques.

Le 25 février 1830, la représentation de la pièce Hernani, qui donne à Hugo l’occasion de mettre lui-même en pratique ses principes, se déroula dans une atmosphère surchauffée par les polémiques entre défenseurs de la tradition et tenants des nouvelles doctrines. C’est cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de « bataille d’Hernani », qui fit officiellement de Hugo le chef de file du Romantisme français. Hugo illustra encore ses théories au théâtre, notamment avec des drames passionnés comme Le roi s’amuse (1832), interdit par la censure, Lucrèce Borgia (1833) ou Ruy Blas (1838), un de ses drames les plus connus.

Le poète lyrique

Sa renommée de poète lyrique était confirmée par la publication de divers recueils de vers. L’éclatante révélation de Hugo comme poète romantique date en effet de 1829 avec le recueil des Orientales, nourri d’images de la Grèce en flammes et de visions de villes espagnoles. Des Feuilles d’automne (1831) au recueil les Rayons et les Ombres (1840), s’affirment les thèmes majeurs de la poésie hugolienne : la nature, l’amour, le droit du rêve. Dans les Voix intérieures (1837) apparaît le personnage d’Olympio, double et interlocuteur du poète, qui fut immortalisé peu après par le célèbre poème « Tristesse d’Olympio » dans les Rayons et les Ombres.

Roman et idéologie

L’évolution de Hugo du catholicisme et du monarchisme vers une pensée libérale et sociale, vers la compassion pour le petit peuple, est perceptible dans toute son œuvre, mais c’est dans ses romans qu’elle apparaît de la façon la plus flagrante. C’est en 1831 que vit le jour le premier des grands romans historiques de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, qui met en scène un couple devenu mythique, Quasimodo et Esmeralda. Hugo avait débuté auparavant dans la prose avec Han d’Islande (1823) et Bug-Jargal (1826) et, en 1829, il avait publié un court texte contre la peine de mort : le Dernier Jour d’un condamné. D’emblée, le récit hugolien, quoique pittoresque et romanesque, prit une orientation très critique : raillant les genres en vogue, il posait en outre, sur le mode ironique le plus souvent, les problèmes de l’actualité politique et sociale ou de la misère ouvrière (Han d’Islande), tout en s’interrogeant sur les moyens par lesquels le peuple pourrait conquérir le droit à la parole (Notre-Dame de Paris).

Écrivain consacré

Au fil du temps, le succès public ne se démentit pas, malgré quelques démêlés avec la censure (l’interdiction de Marion Delorme par exemple, en 1829). En 1833, Hugo rencontra Juliette Drouet, qui devait le suivre en exil et rester sa maîtresse dévouée pendant cinquante ans. Poète consacré, officialisé par son élection à l’Académie française en 1841, Victor Hugo fut doublement affecté, au cours de l’année 1843, par l’échec de son drame les Burgraves, qui marquait le premier signe de la décadence du théâtre romantique, et surtout par la mort tragique de sa fille Léopoldine, noyée dans la Seine avec son mari. Le poète composa en souvenir de son enfant les poèmes qui prirent place dans le quatrième livre des Contemplations (1856), « Pauca Meae ».

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Mais les événements politiques lui réservaient d’autres tourments encore : au moment de la Révolution de 1848, Victor Hugo était républicain, libéral et progressiste, et le journal qu’il avait fondé à cette époque, l’Evénement, salua d’abord avec enthousiasme l’avènement de Charles Louis Napoléon Bonaparte. Mais le coup d’Etat du 2 décembre 1851 fit brusquement prendre conscience à Hugo des ambitions de Bonaparte, et le précipita bientôt sur la route de l’exil : « Je resterai proscrit, voulant rester debout ». D’abord à Jersey, puis à Guernesey, dans sa maison de Hauteville House, il continua, pendant ses dix-neuf ans d’exil, de vilipender Napoléon III tout en se consacrant à la littérature.

Hugo, l’opposant
Poèmes de l’exil

Dans les Châtiments (1853), fruit du premier hiver d’exil, Hugo consacra à « Napoléon le Petit », comme il l’appelait, toute une série de vers aussi indignés que véhéments. L’ouvrage circula aussitôt en contrebande en France. Le recueil des Châtiments se compose de 6 200 vers, organisés en sept parties. Chacune de ces parties a pour titre une des formules qu’avait utilisées Napoléon III pour justifier son coup d’Etat. Le recueil s’ouvre sur un poème Nox (« nuit ») auquel répond un autre poème, Lux (« lumière, jour ») : le premier fait allusion aux ténèbres qui enveloppent le temps présent (le règne de Napoléon III), le second confirme l’espérance d’un avenir meilleur.

Une fois les Châtiments écrits et publiés, Victor Hugo se lança, avec sa poésie, à l’assaut de tous les domaines de la connaissance : connaissance de la nature, du moi et de l’univers dans les Contemplations (1856), exploration et synthèse de l’histoire dans la Légende des siècles (1859-1883), connaissance du divin dans Dieu (écrit en 1855, posthume, 1891) et dans la Fin de Satan (posthume, 1886). Si les Contemplations s’articulent encore autour de la terrible épreuve que fut pour le poète la mort de sa fille (les poèmes « Autrefois » et « Aujourd’hui » y évoquent Léopoldine), la Légende des siècles est le projet d’une épopée qui embrasse la totalité de l’histoire et dont les poèmes illustrent la suite des âges.

Romans de l’exil

Dans la solitude de l’exil naquirent également les plus grands romans de Victor Hugo. Imaginé et travaillé dès 1840, à l’image des grands romans sociaux de Balzac ou de Sue, les Misérables fut publié en 1862 et accueilli avec réserve par la critique mais avec un enthousiasme délirant par le public, tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Hugo confiait d’ailleurs à son éditeur, avant même d’avoir achevé la relecture des Misérables : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre ». Les Misérables met en scène l’histoire et le progrès du peuple en marche; malgré cette dimension épique, les personnages principaux – leurs expériences, leur souffrance, etc. – sont nettement individualisés. Fantine, Jean Valjean, Cosette, Marius, Gavroche restent en effet dans leurs destins particuliers (quoique représentatifs de toute leur classe) les enjeux essentiels du récit.

À la vision réaliste du monde que proposent les romans de Balzac ou de Flaubert, s’oppose l’univers fabuleux (bien qu’historiquement marqué) des Travailleurs de la mer (1866) ou de l’Homme qui rit (1869). Les Travailleurs de la mer se présente comme le récit de la conquête de la nature par l’Homme, puisque les deux personnages principaux, Lethierry et Gilliatt, mus par leur idéal, y affrontent héroïquement la violence des tempêtes et de la faune marine. Quant à l’Homme qui rit, il conte les épreuves de Gwymplaine, fils d’un noble proscrit à cause de ses opinions républicaines dans l’Angleterre de la fin du XVe siècle. Les Travailleurs de la merl’Homme qui rit et Quatrevingt-Treize, roman sur la Révolution écrit en 1872 lors d’un retour volontaire à l’exil, montrent avant tout l’échec de l’homme à réformer une société injuste et inégalitaire.

Un patriarche des lettres

L’écroulement de l’Empire lors de la guerre contre la Prusse en 1870 permit à Victor Hugo de revenir en France. Son retour fut triomphal et, en février, il fut élu député à la Constituante avec 214 169 voix. Il avait de vastes projets politiques : abolition de la peine de mort, réforme de la magistrature, défense des droits de la femme, instruction obligatoire et gratuite, création des États-Unis d’Europe. Mais, au bout d’un mois, désillusionné, il démissionna. Avec l’Année terrible (1872), sa poésie retrouva le ton des Châtiments pour témoigner des événements de la Commune.

Hugo était alors devenu pour les Français une sorte de patriarche national des lettres. Lorsqu’il s’éteignit, le 22 mai 1885, un cortège de plusieurs centaines de milliers de personnes suivit, depuis l’Etoile jusqu’au Panthéon, le « corbillard des pauvres » qu’il avait réclamé. « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu » : ce furent là ses dernières volontés.

Victor Hugo fut peut-être, de tous les écrivains français, le plus remarquable par la longévité de son inspiration et par sa parfaite maîtrise technique. Aussi aborda-t-il tous les thèmes, utilisa-t-il tous les registres et tous les genres, allant de la fresque épique au poème intimiste. Son influence est encore aujourd’hui incommensurable. Certains de ses textes d’observation comme Choses vues ou de ses textes critiques comme Littérature et philosophie mêlées (1834) ou William Shakespeare (1864) témoignent, s’il était besoin, de la cohérence esthétique et de la plénitude de l’œuvre hugolienne.

🚀 Allez plus loin !
→ Lumière sur Les Contemplations (1856) de Victor Hugo.
→ Lumière sur Hernani (1830) de Victor Hugo.
→ Lumière sur Notre-Dame de Paris (1831) de Victor Hugo.
Extrait de la préface de Cromwell (1827).
→ Questionnaire : Êtes-vous au point sur Victor Hugo ?

📽 20 citations choisies de Victor Hugo
  • Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action. (Les Misérables, 1862)
  • On jugerait bien plus sûrement un homme d’après ce qu’il rêve que d’après ce qu’il pense. (Les Misérables, 1862)
  • Ainsi la paresse est mère. Elle a un fils, le vol, et une fille, la faim. (Les Misérables, 1862)
  • La vie n’est qu’une longue perte de tout ce qu’on aime. (L’Homme qui rit, 1869)
  • Faire rire, c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu’un distributeur d’oubli ! (L’Homme qui rit, 1869)
  • Mais si l’on ne peut pardonner, cela ne vaut pas la peine de vaincre. (Quatre-vingt-treize, 1874)
  • Tout ce qui est mort comme fait, est vivant comme enseignement. (Notre-Dame de Paris, 1831)
  • Le but de l’art est presque divin : ressusciter s’il fait l’histoire ; créer, s’il fait de la poésie. (Cromwell, 1827)
  • Presque personne n’est assez pur de péchés pour ne pas mériter un châtiment. (La Légende des siècles, 1859)
  • La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. (Les Travailleurs de la mer, 1866)
  • La guerre, c’est la guerre des hommes ; la paix, c’est la guerre des idées. (Fragments d’œuvres diverses, 1852-1885)
  • Car le mot, qu’on le sache, est un être vivant. La main du songeur vibre et tremble en l’écrivant. (Les Contemplations, 1856)
  • Une âme est plus grande qu’un monde. (Les Contemplations, 1856)
  • Les mots manquent aux émotions. (Le Dernier Jour d’un condamné, 1829)
  • Il importe peu quand la voix parle haut, quelle langue elle parle. (Hernani, 1830)
  • Oh ! L’amour serait un bien suprême si l’on pouvait mourir de trop aimer ! (Hernani, 1830)
  • Je crois que la vieillesse arrive par les yeux, et qu’on vieillit plus vite à voir toujours des vieux ! (Ruy Blas, 1838)
  • Rêver, c’est le bonheur ; attendre, c’est la vie. (Les Feuilles d’automne, 1831)
  • Admirons les grands maîtres ; ne les imitons pas. (Odes et Ballades, préface de 1826)
  • Le poète ne doit avoir qu’un modèle, la nature ; qu’un guide, la vérité. (Odes et Ballades, 1828)

Citations supplémentaires

  • L’homme de génie s’inquiète peu des diatribes, des harangues et des clameurs de ses ennemis; il sait qu’il aura la parole après eux. (Faits et croyances)
  • Je veux être Chateaubriand ou rien. Depuis l’origine des choses jusqu’au quinzième siècle de l’ère chrétienne inclusivement, l’architecture est le grand-livre de l’humanité, l’expression principale de l’homme à ses divers états de développement, soit comme force, soit comme intelligence. (Notre-Dame de Paris)
  • Donnez, riches ! L’aumône est sœur de la prière. (Les Feuilles d’Automne)
  • Elle aimait trop le bal, c’est ce qui l’a tuée. (Les Orientales)
  • Le calembour est la fiente de l’esprit qui vole. (Les Misérables)
  • Dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu hais.
  • Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre : par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le vrai saisit l’individu. (Marie Tudor)
  • S’il en demeure dix, je serai le dixième ;
    Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! (Les Châtiments)
  • Le beau n’a qu’un type ; le laid en a mille. (Cromwell, préface)
  • La langue française n’est point fixée et ne se fixera point. (Cromwell, préface)
  • Toutes nos passions reflètent les étoiles. (La Légende des siècles)
  • Voyager, c’est naître et mourir à chaque instant. (Les Misérables)
  • La première égalité, c’est l’équité. (Les Misérables)

Autres citations de Victor Hugo.

Bibliographie
  • Odes et Poésies Diverses (1822)
  • Cromwell (1827)
  • Les Orientales (1829)
  • Le Dernier jour d’un condamné (1829)
  • Hernani (1830)
  • Notre-Dame de Paris (1831)
  • Les Feuilles d’automne (1831)
  • Le Roi s’amuse (1832)
  • Lucrèce Borgia (1833)
  • Littérature et philosophie mêlées (1834)
  • Angelo (1835)
  • Les Voix intérieures (1837)
  • Ruy Blas (1838)
  • Les Rayons et les ombres (1840)
  • Le Rhin (1842)
  • Les Châtiments
  • Les Contemplations (1856)
  • La Légende des siècles (1859)
  • Les Misérables (1862)
  • William Shakespeare (1864)
  • Les Chansons des rues et des bois (1865)
  • Les Travailleurs de la Mer (1866)
  • Quatre-vingt-Treize (1874)
  • La Légende des Siècles – Tome II (1877)
  • La Légende des siècles – Tome III (1883)
  • Correspondances – Tome I (1896) posthume
  • Correspondances – Tome II (1898) posthume
  • Les années funestes (1898) posthume
  • Post-scriptum de ma vie (1901) posthume
  • Océan. Tas de pierres (1942) posthume

Articles connexes

Suggestion de livres

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Les MisérablesLa Légende des siècles - Les Petites Epopées
Quatrevingt-treize - Victor Hugo - Édition illustréeAnalyse des Contemplations de Victor Hugo
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