Guillaume Apollinaire

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Auteurs français

Guillaume Apollinaire

1880 – 1918

Douce poésie ! Le plus beau des arts ! Toi qui, suscitant en nous le pouvoir créateur, nous met tout proches de la divinité.

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(Guillaume Apollinaire, La Femme assise, Gallimard, 1920)

Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, est un poète et écrivain français, critique et théoricien d’art qui serait né sujet polonais de l’Empire russe, le 26 août 1880 à Rome. Il meurt à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, mais est déclaré mort pour la France en raison de son engagement durant la guerre. Précurseur du surréalisme, il en forgea le nom dans son drame Les Mamelles de Tirésias (1917).

Les débuts

Guillaume Apollinaire en 1916.

Né à Rome, fils naturel d’un officier italien et d’une aristocrate polonaise, Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, passe le plus clair de son enfance en Italie, puis sur la Côte d’Azur où il fréquente les lycées de Monaco, de Cannes et de Nice. Arrivé à Paris en 1899, il occupe divers emplois gagne-pain avant d’être engagé comme précepteur en Rhénanie. Ce séjour d’un an en Allemagne (1901-1902) lui permet de rencontrer une jeune gouvernante anglaise, Annie Playden – profondément épris, il sera éconduit -, expérience qui lui inspire « la Chanson du mal-aimé », qui paraît pour la première fois en revue en 1909.

De retour à Paris la même année, il se lie d’amitié avec Alfred Jarry et André Salmon et collabore à plusieurs journaux littéraires, avant de fonder sa propre revue, le Festin d’Ésope (1903-1904), dans laquelle il donne une première version de l’Enchanteur pourrissant, œuvre poétique en prose.

Pour subvenir à ses besoins et par goût pour la littérature « libre », il entreprend bientôt la rédaction de romans consacrés  à l’amour, publiés sous le manteau (les Onze Mille Verges, 1907 ; les Exploits d’un jeune don Juan, 1907), édite des ouvrages « libertins » pour la collection « les Maîtres de l’amour », et établit des anthologies de l’Arétin, de Sade, de Nerciat et de Mirabeau. Cette période de dilettantisme est également ponctuée de nombreux voyages à travers l’Europe.

Apollinaire et l’avant-garde picturale
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En 1907, Apollinaire décide de vivre exclusivement de sa plume. Introduit depuis quelque temps dans les milieux artistiques d’avant-garde, il devient rapidement un habitué du Bateau-Lavoir et se lie d’amitié avec Vlaminck, Derain, Picasso, Braque et Matisse. Il fait surtout la rencontre de Marie Laurencin avec qui il forme le couple légendaire du Montmartre d’avant-guerre. Dès lors, son œuvre devient indissolublement liée à celle de l’avant-garde picturale dont il se fait, d’ailleurs, le défenseur au cours d’une conférence remarquée au Salon des indépendants en 1908.

En 1909, l’Enchanteur pourrissant est publié en volume, illustré par Derain de gravures sur bois. Peuplée de personnages mythiques empruntés aux romans de la Table ronde (Merlin, Viviane, Morgane), cette œuvre de jeunesse, dont les surréalistes feront plus tard l’éloge, se veut une célébration des légendes de l’Occident. Toutefois, y sont sous-jacents des thèmes très personnels, comme le mystère de l’origine et le secret des pouvoirs de l’enchanteur-poète, à la fois menacé et inspiré par les forces vives de l’amour.

En 1910, Apollinaire publie l’Hérésiarque et Cie (recueil de seize contes merveilleux), puis, en 1911, les courts poèmes du Bestiaire ou Cortège d’Orphée, illustrés par Raoul Dufy de gravures sur bois. Alors que prend fin sa liaison avec Marie Laurencin, il fait paraître un essai théorique consacré à l’art contemporain, les Peintres cubistes, méditations esthétiques (1913). Mal reçu, ce texte se veut moins une étude du cubisme naissant qu’une analyse comparée des nouvelles esthétiques littéraires et picturales susceptibles de nourrir sa propre poétique. Par la suite, Apollinaire continuera d’écrire sur l’art, ce qui l’amènera à soutenir le futurisme de Marinetti (l’Antitradition futuriste, 1913) et à défendre la peinture « métaphysique » de De Chirico.

Une poésie nouvelle

Il n’est pas d’aspect essentiel de la poésie française qui ne se retrouve dans l’œuvre d’Apollinaire : la tradition poétique du XVIe et du XVIIe siècles ; des réminiscences classiques ; des rappels de Baudelaire et de Verlaine ; les images, les thèmes et les musiques du symbolisme de la fin du XIXe siècle coexistent dans le même recueil, parfois dans le même poème, avec un modernisme affiché qui inclut les trivialités, les calembours et les néologismes les plus agressifs, qui invente une nouvelle présentation typographique reproduisant l’objet du poème : trainées de la pluie, mandoline, jet d’eau… « calligrammes ».

Une étude analytique laisse malheureusement échapper le charme spontané de la poésie d’Apollinaire, cette fraîcheur de vision et d’émotion qui n’est pas autre chose que la gentillesse naturelle et la séduction qu’appréciaient tous ses amis, sa familiarité dans la conversation, sa tendresse pour les êtres vivants, pour les choses même. Ce qui semble une intrusion du baroque est parfois simplement la présence de l’humble réalité : un chien perdu à la caserne, des cerfs qui brament aux lisières lointaines, les feuilles mortes de l’automne, que l’imagination du poète confond bientôt avec les « mains des chères mortes ». La bague d’aluminium qu’il sculpte dans les tranchées et qui « identifie au poilu de deuxième classe » (J. Rousselot) est le symbole de son humilité.

Il y a surtout chez Apollinaire la déchirante sincérité des grands lyriques, des grands poètes de l’amour. Les Poèmes à Lou, Le Guetteur mélancolique et les Poèmes secrets à Madeleine, mêlent, de façon pathétique, l’amour et la guerre, le désir le plus ardent et les angoisses immédiates, la vie quotidienne et les rêveries mystiques. La complexité apparente de cette poésie n’est autre chose que le bouillonnement de la vie.

Alcools et la modernité poétique

Dès sa parution en 1913, Alcools devient le manifeste de la poésie moderne. Ce recueil de poèmes rédigés entre 1898 et 1912 capitalise plus de dix années d’expérience. Dominé par les fantômes d’Annie Playden (« la Chanson du mal-aimé ») et de Marie Laurencin (« Zone »), par les souvenirs, aussi, de son voyage en Allemagne (les neuf « Rhénanes »), composé à la manière d’une toile cubiste (juxtaposant des évocations et des sensations relevant de registres temporels et culturels différents), écrit en vers libres (où sont toutefois préservées la rime et l’assonance), sans aucune ponctuation (que le poète a supprimée lors des corrections d’épreuves), il renouvelle en profondeur la poésie française, conduite pour la première fois « aux frontières de l’illimité et de l’avenir ». Par la diversité de son inspiration, qui associe strophes bouffonnes et pathétiques, pages épiques exhumant de vieilles légendes rhénanes et chansons issues de la tradition populaire, portant l’empreinte de François Villon ou des romantiques, Alcools inaugure une perception nouvelle du monde et annonce par certains de ses accents le proche avènement du surréalisme.

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L’expérience de la guerre

En 1914, peu après la déclaration de guerre, Apollinaire s’éprend de Louise de Coligny-Châtillon, surnommée « Lou ». L’idylle amoureuse tourne court et le poète, qui est toujours citoyen russe (il sera naturalisé en 1916), s’engage. D’abord artilleur, il est ensuite affecté dans le 96e régiment d’infanterie avec le grade de sous-lieutenant. Mais, blessé à la tempe par un éclat d’obus, il doit subir une trépanation (1916). Pendant sa convalescence paraît Le Poète assassiné (1916), recueil de nouvelles et de contes à la fois mythiques et autobiographiques.

Dès sa guérison, Apollinaire se remet à l’écriture. Il fait mettre en scène, en 1917, Les Mamelles de Tirésias, drame farcesque dans la préface duquel apparaît pour la première fois le terme « surréaliste », et participe à une conférence très remarquée sur l’« esprit nouveau », où il exalte l’esthétique de la surprise tout en se réclamant des valeurs de l’humanisme.

En 1918 paraît Calligrammes, sous-titré « poèmes de la paix et de la guerre », dans lequel transparaissent, au gré de « poèmes conversations » et d’« idéogrammes lyriques », sa passion pour Lou et son expérience du front. Après son mariage avec Jacqueline Kolb, la « jolie rousse » du dernier poème de Calligrammes, il rédige plusieurs articles de critique journalistique, publie encore un recueil de chroniques (le Flâneur des deux rives, 1918) avant de succomber le 9 novembre 1918, frappé par l’épidémie de grippe espagnole qui sévit en Europe.

De nombreux poèmes seront réunis, après sa mort, dans des recueils factices tels que Poèmes à Lou (1947) ou Le Guetteur mélancolique (1952).
Issu de la génération symboliste, avec laquelle il a fini par rompre, Apollinaire a défini les normes de la poésie moderne. Admirée de son vivant par les jeunes et bruyants poètes qui constitueront le ferment du groupe surréaliste (Breton, Aragon, Soupault), son œuvre, qui épouse l’optimisme du début du siècle et magnifie les progrès techniques de la civilisation industrielle, préfigure les grands bouleversements littéraires et poétiques de l’entre-deux-guerres.

Apollinaire et les calligrammes

Un calligramme de Guillaume ApollinaireGuillaume Apollinaire est connu par ses calligrammes. En fait, c’est lui qui est à l’origine du mot calligramme (formé par la contraction de « calligraphie » et d’« idéogramme »), dans un recueil éponyme (Calligrammes, 1918).

Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s’oppose au texte. Cela permet d’allier l’imagination visuelle à celle portée par les mots.

Sept mois avant sa mort, Apollinaire publie des poèmes « de la paix et de la guerre » écrits de 1913 à 1916, sous le titre Calligrammes. Ce néologisme annonce un mode d’expression original : le poème-dessin, qui allie jeu du langage et jeu des formes. Les mots dessinent çà et là un cigare, une montre, une colombe, et traversent la page sous forme de gouttes de pluie ou de trains partant pour les champs de bataille de la Première Guerre mondiale… Car Apollinaire a en partie composé ses Calligrammes au front, pour ses correspondantes aimées, Lou et Madeleine. S’il a pu se nourrir du spectacle de la guerre, c’était pour mieux la transfigurer. Et c’est aussi pour continuer de croire en l’avenir qu’il a osé, sous le fracas des bombes, cette étonnante synthèse de plusieurs arts.

→ À lire : La poésie à voir.

Après Apollinaire…

En 1941, un prix Guillaume-Apollinaire est créé par Henri de Lescoët et est à l’origine destiné à permettre à des poètes de pouvoir partir en vacances. En 1951, la partie occidentale de la rue de l’Abbaye dans le 6e arrondissement de Paris est rebaptisée en hommage rue Guillaume-Apollinaire.

La Bibliothèque historique de la ville de Paris possède la bibliothèque personnelle de Guillaume Apollinaire, acquise par la ville en 1990, qui regroupe environ 5 000 ouvrages d’une très grande variété. Le don de Pierre-Marcel Adéma, premier biographe véritable d’Apollinaire ainsi que celui de Michel Décaudin, spécialiste de l’écrivain, qui offrit sa bibliothèque de travail, ont permis d’agrandir le fonds Guillaume Apollinaire.

Ce n’est que le 29 septembre 2013 que l’œuvre de Guillaume Apollinaire est entrée dans le domaine public, soit après 94 ans et 272 jours.

Quelques poèmes
Le Pont Mirabeau

Ce poème célèbre, paru en 1912 dans Alcools, associe le « paysage parisien » et la mélancolie des amours. Le thème du temps qui passe n’est pas nouveau ; qu’on songe au Lac de Lamartine ; comme Lamartine, Apollinaire vivait alors le désarroi de la séparation d’avec l’être cher, Marie Laurencien. Mais ici, la discrétion avec laquelle le poète chante sa tristesse et son acceptation tranquille de l’irréversibilité du temps, sont très éloignées des épanchements et de la révolte romantiques. La beauté du vers et la fluidité du rythme se confondent avec le miracle de l’émotion retrouvée.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

J’écoute  les bruits de la ville…

Comme Verlaine, Apollinaire a connu la prison, à la suite d’une malencontreuse erreur, il avait été incarcéré à la prison de la Santé, lors du vol de La Joconde, en 1911. Il ne trouve plus donc en elle ni regrets ni remords poignants, mais y découvre une espèce de dépouillement, qui devient la spiritualité même (Alcools).

J’écoute les bruits de la ville
Et prisonnier sans horizon
Je ne vois rien qu’un ciel hostile
Et les murs nus de ma prison

Le jour s’en va voici que brûle
Une lampe dans la prison
Nous sommes seuls dans ma cellule
Belle clarté Chère raison.

Mon Lou, ma chérie…

Les Poèmes à Lou ne sont pas seulement des poèmes d’amour ; dans le cadre de la guerre des tranchées, décor souvent terrible, mais parfois transposé avec une verve gouailleuse, ils expriment toutes les nuances du sentiment, de l’érotisme le plus cru au spiritualisme le plus éthéré. Usant avec subtilité de la naïveté feinte, de la surprise et la dissonance, Apollinaire jongle avec les objets baroques, les diminutifs rococo, l’image lointaine des monuments parisiens et la mélancolie délicieuse des souvenirs d’amour.

Mon Lou ma chérie Je t’envoie aujourd’hui la première pervenche
Ici dans la forêt on a organisé des luttes entre les hommes
Ils s’ennuient d’être tout seuls sans femme faut bien les amuser le dimanche
Depuis si longtemps qu’ils sont loin de tout ils savent à peine parler
Et parfois je suis tenté de leur montrer ton portrait pour que ces jeunes mâles
Réapprennent en voyant en voyant ta photo
Ce que c’est que la beauté
Mais cela c’est pour moi c’est pour moi seul
Moi seul ai droit de parler à ce portrait qui pâlit
À ce portrait qui s’efface
Je le regarde parfois longtemps une heure deux heures
Et je regarde aussi les 2 petits portraits miraculeux
Mon cœur
La bataille des aéros dure toujours
La nuit est venue
Quelle triste chanson font dans les nuits profondes
Les obus qui tournoient comme de petits mondes
M’aimes-tu donc mon cœur et mon âme bien née
Veut-elle du laurier dont ma tête est ornée
J’y joindrai bien aussi de ces beaux myrtes verts
Couronne des amants qui ne sont pas pervers
En attendant voici que le chêne me donne
La guerrière couronne
Et quand te reverrai-je ô Lou ma bien-aimée
Reverrai-je Paris et sa pâle lumière
Trembler les soirs de brume autour des réverbères
Reverrai-je Paris et les sourires sous les voilettes
Les petits pieds rapides des femmes inconnues
La tour de Saint-Germain-des-Prés
La fontaine du Luxembourg
Et toi mon adorée mon unique adorée
Toi mon très cher amour.

📽 15 citations choisies de Guillaume Apollinaire
Bibliographie
Poésie
  • Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée, illustré de gravures par Raoul Dufy, Deplanche, 1911.
  • Alcools, recueil de poèmes composés entre 1898 et 1913, Mercure de France, 1913.
  • Vitam impendere amori, illustré par André Rouveyre, Mercure de France, 1917.
  • Calligrammes, poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, Mercure de France, 1918.
  • Il y a…, recueil posthume, Albert Messein, 1925.
  • Ombre de mon amour, poèmes adressés à Louise de Coligny-Châtillon, Cailler, 1947.
  • Poèmes secrets à Madeleine, édition pirate, 1949.
  • Le Guetteur mélancolique, poèmes inédits, Gallimard, 1952.
  • Poèmes à Lou, Cailler, recueils de poèmes pour Louise de Coligny-Châtillon, 195515.
  • Soldes, poèmes inédits, Fata Morgana, 1985
  • Et moi aussi je suis peintre, album d’idéogrammes lyriques coloriés, resté à l’état d’épreuve.
Romans et contes 
  • Mirely ou le Petit Trou pas cher, roman érotique, 1900 (ouvrage perdu).
  • Que faire ?, roman-feuilleton paru dans le journal Le Matin, signé Esnard, auquel G.A. sert de nègre.
  • Les Onze Mille Verges ou les Amours d’un hospodar, publié sous couverture muette, 1907.
  • L’Enchanteur pourrissant, illustré de gravures d’André Derain, Kahnweiler, 1909.
  • L’Hérésiarque et Cie, contes, Stock, 1910.
  • Les Exploits d’un jeune Don Juan, roman érotique, publié sous couverture muette, 1911. Le roman a été adapté au cinéma en 1987 par Gianfranco Mingozzi sous le même titre.
  • La Rome des Borgia, Bibliothèque des Curieux, 1914.
  • La Fin de Babylone – L’Histoire romanesque 1/3, Bibliothèque des Curieux, 1914.
  • Les Trois Don Juan – L’Histoire romanesque 2/3, Bibliothèque de Curieux, 1915.
  • Le Poète assassiné, contes, L’Édition, Bibliothèque de Curieux, 1916.
  • La Femme assise, inachevé, édition posthume, Gallimard, 1920. Version digitale chez Gallica20
  • Les Épingles, contes, 1928.
Ouvrages critiques et chroniques
  • La Phalange nouvelle, conférence, 1909.
  • L’Œuvre du Marquis de Sade, pages choisies, introduction, essai bibliographique et notes, Paris, Bibliothèque des Curieux, 1909, première anthologie publiée en France sur le marquis de Sade.
  • Les Poèmes de l’année, conférence, 1909.
  • Les Poètes d’aujourd’hui, conférence, 1909.
  • Le Théâtre italien, encyclopédie littéraire illustrée, 1910.
  • Pages d’histoire, chronique des grands siècles de France, chronique historique, 1912.
  • La Peinture moderne, 1913.
  • Les Peintres cubistes. Méditations esthétiques, Eugène Figuière & Cie, Éditeurs, 1913.
  • L’Antitradition futuriste, manifeste synthèse, 1913.
  • L’Enfer de la Bibliothèque nationale avec Fernand Fleuret et Louis Perceau, Mercure de France, Paris, 1913.
  • Le Flâneur des deux rives, chroniques, Éditions de la Sirène, 1918.
  • L’Œuvre poétique de Charles Baudelaire, introduction et notes à l’édition des Maîtres de l’amour, Collection des Classiques Galants, Paris, 1924.
  • Anecdotiques, notes de 1911 à 1918, édité post mortem chez Stock en 1926
  • Les Diables amoureux, recueil des travaux pour les Maîtres de l’Amour et le Coffret du bibliophile, Gallimard, 1964.
Théâtre et cinéma
  • Les Mamelles de Tirésias, drame surréaliste en deux actes et un prologue, 1917.
  • La Bréhatine, scénario de cinéma écrit en collaboration avec André Billy, 1917.
  • Couleur du temps, 1918, réédition 1949.
  • Casanova, Comédie parodique, préface de Robert Mallet, Paris, Gallimard, 1952.
Correspondance
  • Lettres à sa marraine 1915–1918, 1948.
  • Tendre comme le souvenir, lettres à Madeleine Pagès, 1952.
  • Lettres à Lou, édition de Michel Décaudin, Gallimard, 1969.
  • Lettres à Madeleine. Tendre comme le souvenir, édition revue et augmentée par Laurence Campa, Gallimard, 2005.
  • Correspondance avec les artistes, Gallimard, 2009.
Journal
  • Journal intime (1898-1918), édition de Michel Décaudin, fac-similé d’un cahier inédit d’Apollinaire, 1991.

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